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La vie au-delà des cours

boy painting at easel

Il n’y a pas que les cours au lycée. On y explore également nos centres d’intérêt, on y développe des aptitudes, on y noue des liens sociaux (en-dehors de la sphère familiale), sans oublier de s’amuser! Les activités et les expériences que l’on pratique à ce moment peuvent nous aider à se faire une idée de ce que l’on souhaite faire après le lycée, et nous montrent comment faire la part des choses entre l’utile et l’agréable dans notre vie quotidienne.

Ces activités englobent généralement les loisirs, les camps et le bénévolat. Certaines d’entre elles ont lieu durant les journées d’école, et d’autres en-dehors de l’école.

Dans l’école :

Renseignez-vous sur les activités extrascolaires de votre école. Les activités sportives internes à l’école, les activités sur équipement de conditionnement physique, les clubs (théâtre, échecs, photographie), la chorale, les ensembles musicaux, les comités de l’annuaire et du journal de l’école, tout ceci vous permet à la fois de pratiquer vos loisirs favoris et de vous faire des amis. Quels sont les activités qui vous intéressent? Quelles sont celles qui conviennent à votre emploi du temps? Faites-vous cela dans un esprit de compétition ou juste pour vous amuser? Une fois que vous avez répondu à toutes ces questions, prévoyez d’assister à une ou deux sessions pour voir si c’est ce à quoi vous vous attendiez. Souvenez-vous : les lycées proposent souvent des activités que vous ne connaissez pas encore (comme le football). Les clubs internes sont des lieux de pédagogie parfaits et les capitaines jouent également un rôle de professeurs et de formateurs. C’est ainsi qu’ils construisent leurs équipes ou leurs clubs pour les années à venir. Certaines écoles comptent également des formateurs parmi les élèves si vous avez besoin d’assistance supplémentaire. Discutez-en avec votre conseiller d’orientation.

De nombreux départements de l’école font appel à des bénévoles. La bibliothèque peut par exemple employer des assistants parmi les élèves pour remettre les livres en place dans les étagères, les professeurs emploient des élèves comme « aides de bureau » durant les soirées d’accueil des parents, le club de théâtre fait appel à des bénévoles pour aider à peindre les décors, et l’on trouve souvent une « équipe de plateau » chargée de préparer la scène pour les assemblées. Discutez avec vos professeurs pour trouver des opportunités, ou prenez rendez-vous avec votre conseiller d’orientation. Certaines activités sont permanentes, tandis que d’autres n’ont lieu qu’à des occasions uniques.

Le travail rémunéré est limité dans les écoles, mais la cafétéria, l’administration ou les responsables du sport peuvent avoir des postes à pourvoir.

En-dehors de l’école :

Les loisirs :

Les centres communautaires et les centres de loisirs offrent un large choix d’activités. On y trouve de tout, de la natation à la boiserie. Ils proposent en général un calendrier des actualités basé sur l’année scolaire, et proposent des activités en fonction de l’âge et de l’expérience des participants. Jetez un coup d’œil sur le calendrier pour voir à quelle date les activités qui vous intéressent sont proposées. Prenez note des dates pour l’inscription et le paiement des frais. De nombreux centres proposent des tarifs réduits pour les familles modestes. Des services municipaux comme les Services des parcs et des loisirs proposent également des informations, mais il est souvent plus facile de se renseigner sur place directement au centre pour savoir quelles sont les activités disponibles près de chez vous.

Les conseils scolaires proposent souvent des classes d’activités de loisirs (danse, artisanat, cuisine, mécanique…). Elles ont généralement lieu le soir. Les calendriers sont souvent organisés autour de l’année scolaire. Un barème des droits est publié.

Les bibliothèques publiques proposent souvent des ateliers, des projections de films en soirée ou des conférences. Consultez leur site Web ou renseignez-vous sur place. Les bibliothèques affichent leur propre calendrier et souvent celui des autres bibliothèques de quartier.

De nombreuses municipalités proposent des babillards ou des sites Web pour faire connaître les évènements ayant lieu en ville (festivals d’hiver, théâtre au parc, festivals de quartier et réunions publiques). Faites une recherche sur internet avec les mots clés « évènements + nom de votre ville » et vous trouverez certainement une liste de tous les évènements près de chez vous.

Renseignez-vous également sur les organismes privés de votre quartier. Certaines institutions religieuses peuvent proposer des groupes de jeunes, des chorales ou des groupes d’étude. Des groupes culturels peuvent offrir des cours de langue ou de danse, et des rassemblements communautaires. Les troupes de théâtre affichent le calendrier de leurs représentations. On peut faire un choix parmi une infinité d’activités dans le secteur privé, notamment des clubs de sport, des écoles de danse privées, des cours de yoga, des clubs de remise en forme ou encore des centres de poterie. Vous trouverez leurs coordonnées dans le journal local ou dans l’annuaire, et la plupart de ces institutions ont à présent un site Web.

Les camps

Les programmes de camps offrent des possibilités à ne pas négliger de nos jours! Les camps d’été, pour les vacances du mois de mars ou même en décembre, peuvent vous permettre d’apprendre de nouvelles aptitudes ou de développer vos talents actuels! Les camps traditionnels proposent des expériences variées de canotage, de natation, d’art et d’artisanat et d’aptitudes de survie, mais il existe de nombreuses autres possibilités! Des camps axés sur l’informatique, le sport, la danse, les arts du cirque, la navigation ou encore la photographie numérique. La plupart de ces camps sont destinés aux adolescents (âgés de moins de 16 ans), et offrent également des formations de conseiller pour ce qui souhaitent devenir des meneurs. Que vous souhaitiez participer pour encadrer ou simplement pour vous amuser, les opportunités sont à portée de main! Réfléchissez au budget que vous souhaitez consacrer, à la durée (une journée ou plus) et à vos centres d’intérêt, et commencez vos recherches! Lancez-vous sur Internet avec les mots-clés camp d’été + nom de votre province. Vous ne manquerez pas de vous y faire des amitiés durables et des souvenirs formidables.

two people sitting on a beach

Le bénévolat

Le bénévolat renforce les communautés et profite mutuellement au bénévole lui-même, à l’organisme où il travaille et à la communauté. Le bénévole développe ses aptitudes, apporte sa contribution à la communauté et aide l’organisme à remplir sa mission. Choisissez votre activité de bénévolat avec soin! Le faites-vous pour apprendre quelque chose? Obtenir de l’expérience pour votre CV? Partager votre talent? Vous amuser? On attendra de vous que vous vous impliquiez. L’organisme va consacrer des ressources pour vous former et vous soutenir.

Pour trouver un poste de bénévole, renseignez-vous sur les organismes caritatifs et les organisations à but non lucratif près de chez vous. Commencez par les organismes tels que les hôpitaux, les clubs philanthropiques et les musées. Si vous n’en connaissez aucun, recherchez le bureau des bénévoles le plus proche de chez vous. Vous pourrez en trouver une liste sur Internet en faisant une recherche avec les mots-clés « bénévolat + nom de votre ville ». Vous y obtiendrez des informations sur les postes à pourvoir.

Ces quelques pistes évoquées peuvent vous aider à prendre un bon départ pour une vie équilibrée. Ces diverses activités vous permettront de faire de nouvelles connaissances, et de développer toute une série d’aptitudes et d’habiletés.

Évaluer les besoins et surmonter les obstacles

Lorsque l’on construit un projet, le plus excitant est de rêver, de mettre au point des objectifs et de lancer des idées sur toutes les possibilités qui motivent une personne. L’envers de la médaille (souvent moins excitant) reste l’évaluation des besoins quotidiens de la personne, et la manière de s’y adapter et de surmonter les obstacles. Même si cette partie ne nécessite pas autant de temps lorsque l’on met en place un projet, elle reste très importante pour pouvoir identifier et prévoir les soutiens lorsque l’on recherche des opportunités.

Chaque personne a des besoins différents. Ces quelques exemples peuvent vous aider à y réfléchir.

Les routines quotidiennes :

Il est important de réfléchir à la routine quotidienne existante d’une personne lorsque l’on recherche et que l’on planifie des opportunités potentielles.

Posez-vous un certain nombre de questions lorsque vous réfléchissez à la routine quotidienne de quelqu’un :

  • La personne suit-elle une routine quotidienne structurée?
  • Comment la personne s’adapte-t-elle aux changement dans sa routine? Quel est le degré de préparation nécessaire pour lui faire accepter un changement dans sa vie quotidienne?
  • Quel moment de la journée lui convient le mieux?
  • Quelles sont les considérations médicales qui affectent sa routine? Si par exemple la personne est diabétique, elle peut avoir besoin de manger à certains moments de la journée ou plus fréquemment dans la journée.

Si vous prenez en compte ces facteurs, il y aura plus de chances pour que l’opportunité qui s’annonce ne perturbe pas la routine existante.

La durée :

Lorsque l’on considère de nouvelles opportunités, il est important de prendre en considération l’endurance physique de la personne, ainsi que sa capacité à se concentrer. Peut-être que sa condition physique ne lui permettra d’effectuer que des périodes de travail de 2 à 4 heures, plutôt qu’une journée de travail de 8 heures. Si la personne se lance dans une nouvelle activité, l’objectif est d’en faire une expérience aussi agréable et réussie que possible, plutôt que de vouloir à tout prix faire une journée de travail complète.

Les transports :

Il est également important de savoir comment la personne va se déplacer d’un point A à un point B lorsque l’on réfléchit à l’activité et au lieu le plus approprié. Il faut bien y réfléchir avant de valider la nouvelle opportunité. Même si celle-ci a l’air très intéressante, ce n’est peut-être pas l’option idéale si vous ne savez pas comment la personne va s’y rendre et en revenir.

Posez-vous les questions suivantes :

  • Y a-t-il quelqu’un qui peut amener la personne à l’activité et la ramener?
  • La personne est-elle capable de prendre les transports en commun?
  • Aura-t-elle besoin d’une formation pour prendre les transports en commun?
  • L’activité est-elle accessible par les transports en commun?
  • La personne aura-t-elle besoin d’un service de type Wheeltrans?
  • La personne aura-t-elle besoin d’un employé de soutien pour faire les trajets avec elle? Peut-elle s’offrir ce service?

Les questions de sûreté et de sécurité :

Réfléchissez au type d’activité dans laquelle la personne va s’impliquer. Si ce travail se passe dans une grande surface, la formation inclura-t-elle la manipulation de caisses lourdes? Si c’est le cas, la personne est-elle capable de soulever des objets lourds? Sera-t-elle en contact avec des matières dangereuses? Si oui, l’organisme de placement professionnel ou de bénévolat offre-t-il une formation?
Une autre question de sûreté et de sécurité recoupe le dernier sujet abordé : les transports. Si la personne se déplace seule à l’extérieur, sait-elle se servir d’une cabine téléphonique si quelque chose se passe mal? Sait-elle à qui s’adresser si elle a des problèmes (policiers, personnel des transports en commun)?

Comme vous pouvez le constater, il est nécessaire de considérer plusieurs questions importantes avant de se lancer dans une nouvelle activité. Faire ses premiers pas à l’extérieur dans la communauté peut sembler très impressionnant, mais si l’on prépare correctement la transition et que l’on pense à tout, la personne se rendre vite compte combien cette expérience peut se révéler sécuritaire et enrichissante.

Formation et soutien :

En outre, vous devez bien réfléchir aux formes de soutien dont la personne aura besoin avant de commencer sa nouvelle activité. Très souvent lorsque l’on s’engage dans un placement professionnel ou bénévole, il est nécessaire de recevoir un soutien et un accompagnement initial pour s’assurer que la personne reçoive une formation individuelle dans le domaine où elle va travailler comme employée ou bénévole. Une fois que la formation a commencé, le personnel de soutien peut évaluer le temps nécessaire à la période de soutien. Certaines personnes vont seulement avoir besoin d’un soutien initial qui va s’estomper au fil du temps, tandis que d’autres devront recevoir de l’aide tout au long de leur placement. Ce soutien peut également se révéler nécessaire pour une activité de loisirs, pour y accéder ou pour la pratiquer. Le besoin de soutien se fait clairement sentir lorsque l’on décide d’une activité. Une fois que vous avez déterminé le type de soutien requis, vous pouvez vous pencher sur les ressources disponibles pour cette opportunité.

Niveau de formation nécessaire :

Il est toujours judicieux de réfléchir au type de formation proposé dans une activité, en particulier lorsqu’il s’agit d’un placement professionnel ou bénévole. Certains postes de bénévole nécessitent une orientation pour le bénévole ainsi qu’une vérification policière avant la prise de fonctions. La vérification policière peut parfois prendre jusqu’à 6 semaines, ce qui signifie que la date de début du travail devra être remise à plus tard.

Accessibilité :

Il est également important de se rendre sur les lieux de l’activité pour voir à quoi ressemble l’environnement de travail et poser les bonnes questions. Le lieu de travail doit être accessible par tous les moyens requis.

Aspects à examiner :

  • La personne peut-elle accéder à l’édifice depuis l’extérieur?
  • L’édifice est-il muni de rampes et d’ascenseurs?
  • L’édifice est-il muni de toilettes d’accès facile?

Si tous les aspects susmentionnés ont été considérés, vous aurez fait en sorte que tous les besoins de la personne ont bien été pris en considération.

Résoudre les problèmes :

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de résoudre un problème pour surmonter des obstacles potentiels. Peut-être pouvez-vous participer à une réunion de suivi (avec les personnes ayant participé à la réunion de planification) une fois que les décisions sur les activités potentielles ont été prises. Si cette réunion a lieu, dressez une liste des obstacles potentiels et faites un tour de table pour savoir qui peut faire en sorte de surmonter ces obstacles. Cela peut se résumer à un coup de fil, une visite sur le lieu de travail ou quelqu’un sur place qui pourrait aider la personne dans son activité. Comme nous l’avons évoqué précédemment, il se pourrait très bien que l’une de ces activités ne convienne tout simplement pas à la personne. Cela signifie juste qu’il est temps de considérer une alternative. Les épreuves et les erreurs sont la meilleure manière de se rendre compte de ce qui marche et de ce qui ne marche pas.

La vie peut vous réserver bon nombre d’obstacles lorsque l’on fait des projets d’avenir, mais on peut tout à fait les surmonter en réfléchissant soigneusement et en obtenant l’aide d’un solide réseau de soutien.

Mon premier emploi

Pour ceux qui commencent seulement à réfléchir à leur vie après l’école, les petits boulots après l’école ou en fin de semaine représentent le point de départ probable. Le choix des opportunités est plutôt limité, mais il ne faut pas oublier que même s’il ne semble pas idéal, tout travail permet d’acquérir des aptitudes qui peuvent améliorer vos qualifications par la suite.

Le CV :

Pour commencer, il faut avoir un CV à montrer aux employeurs. Pour le rédiger, vous pouvez obtenir de l’aide de la part d’un conseiller d’orientation. S’il n’est pas présent à l’école, vous pouvez vous tourner vers de nombreuses ressources communautaires. Commencez par vous renseigner sur Internet ou dans votre bibliothèque de quartier.

Dans chaque CV, il est important de mentionner toutes vos expériences professionnelles. Même si vous n’avez jamais exercé de « vrai métier », le fait que vous ayez tondu la pelouse, pelleté la neige, promené un chien et effectué des commissions pour les voisins prouve que vous savez travailler de manière indépendante et que vous êtes motivé!

N’oubliez pas d’inclure les aptitudes acquises lors de vos activités extrascolaires. Il se pourrait que cela corresponde précisément à ce dont votre employeur a besoin!

Rappelez-vous de toujours mettre à jour votre CV lorsque vos coordonnées changent, ou chaque fois que vous commencez (ou quittez) un travail.

Pensez aux qualifications qui pourraient mettre davantage de chances de votre côté, comme par exemple un certificat de garde d’enfant, une formation aux premiers secours ou des médailles de natation. Il est toujours utile d’inclure toute récompense ou certification de ses aptitudes dans un CV.

La recherche d’emploi

Il existe plusieurs endroits proposant des annonces pour les demandeurs d’emploi. Lorsque l’on recherche un emploi, il peut toujours être utile de regarder les offres d’emploi des petites annonces du journal local (ou même de contacter le journal pour postuler en tant que livreur de journaux). Consultez les tableaux d’affichage dans les centres de loisirs, les supermarchés et les bibliothèques de votre quartier, et vous y trouverez peut-être des annonces de petits boulots de nettoyage, de garde d’enfant, de tonte de pelouse ou d’autres opportunités de travail près de chez vous.

Les centres pour l’emploi du gouvernement postent également des offres d’emploi. Emploi et développement social Canada offre même l’accès à son guichet d’emplois en ligne. (Cliquez ici : http://www.jobbank.gc.ca/) Il y a également de nombreuses occasions de trouver un emploi en consultant Internet. Essayez de visiter les sites Internet des départements gouvernementaux comme par exemple les Services des Parcs et loisirs, ou encore les sites Web des municipalités. Les sites Internet du gouvernement du Canada et de celui de l’Ontario possèdent tous deux une section Recrutement, et ont même une catégorie « emplois-jeunes ». Jetez aussi un coup d’œil sur les sites Web des entreprises locales, et ceux des chambres de commerce. Ils peuvent y poster des opportunités, en général dans des sections du nom de « Perspectives d’emploi » ou « Ressources humaines ».

Si quelqu’un se plaît dans son travail de bénévole ou son programme coopératif, renseignez-vous auprès de la personne qui lui a trouvé ce poste pour savoir s’il y a des perspectives à cet endroit. Il arrive parfois que les employeurs se mettent volontiers à verser une rémunération pour le travail effectué. Les employeurs s’attendent à un retour sur investissement : si vous travaillez en tant qu’employé, on attendra de vous que vous faisiez votre travail d’une manière indépendante, et que vous assumiez davantage de responsabilités comme le font tous les employés, ce qui n’est pas toujours le cas des bénévoles et des personnes en programme coopératif.

Parfois, on trouve des perspectives d’emploi juste au coin de la rue. Guettez les panneaux « On recrute » dans les vitrines des commerces du quartier. Si l’on souhaite travailler quelque part en particulier, on peut toujours prendre un formulaire de candidature à l’accueil (prenez-en deux au cas où vous feriez une erreur!). Même si l’entreprise ne recrute personne à ce moment-là, de nombreux établissements conservent les candidatures dans leurs archives pendant une certaine période.

Finalement, n’ayez pas peur du réseautage. Demandez à toutes les personnes que vous connaissez (amis, famille, professeurs, employés de soutien, collègues) ce qu’ils font dans la vie, et si leur entreprise recrute en ce moment. Certaines offres d’emploi n’ont pas une visibilité manifeste, mais tout poste a pour vocation d’être pourvu. Faites savoir à votre entourage que vous êtes ouvert à toute perspective d’emploi et demandez-leur de penser à vous la prochaine fois qu’ils iront travailler.

Comme vous pouvez le voir, de nombreuses perspectives d’emploi sont facilement accessibles. Toutefois, il faut aussi garder à l’esprit que son premier emploi est rarement celui où l’on passera le reste de sa vie. L’expérience et les aptitudes que l’on y acquiert peuvent servir de tremplin pour de futures perspectives professionnelles. Si vous êtes flexible dès le début, votre parcours pourra vous conduire à l’emploi de vos rêves, aussi gardez l’esprit ouvert lorsque vous recherchez un emploi.

Acheter malin

Tout le monde dépense de l’argent. Les dépenses englobent à la fois ce dont on a besoin et ce dont on a envie. Il faut s’assurer chaque mois qu’il nous reste suffisamment d’argent pour les dépenses de première nécessité. Celles-ci incluent par exemple le loyer et l’épicerie. Pour payer les dépenses de première nécessité, il est judicieux d’établir un budget au début du mois. Un budget planifie la manière dont vous allez dépenser votre argent et le faire durer tout au long du moins tout en faisant en sorte que toutes les dépenses soient couvertes.

Pour établir un budget, vous devez connaître le montant de vos revenus, ainsi que le montant de vos factures. Les factures englobent le loyer, les charges, le téléphone, la télévision par câble et le téléphone portable. L’alimentation et l’épicerie font également partie des dépenses usuelles de chaque mois.

Une fois que vous avez mis de l’argent de côté pour les factures et l’épicerie, regardez combien il vous reste, et pensez à la manière dont vous souhaitez le dépenser. Cette liste n’est jamais la même selon les personnes. On peut y trouver des vêtements neufs, des cigarettes, des activités de divertissement (cinéma, bowling), des repas au restaurant et même des versements sur un compte-épargne.

Pour en savoir plus sur la manière d’établir un budget, consultez l’articleÉtablir un budget.

Établir son budget est l’étape la plus facile. Le respecter, c’est une autre affaire. Il y a tant de boutiques et d’autres endroits où l’on est tenté de faire des achats. Les commerçants savent très bien comment convaincre les gens de dépenser. Il vous faudra trouver des stratégies pour calmer votre « fièvre acheteuse ». Il vous arrive parfois de rentrer dans une boutique ou de voir une publicité à la télé, et le produit en question a l’air tellement bien qu’il vous le faut absolument. Il n’y a aucun mal à s’acheter de nouvelles choses, mais vous devez d’abord vous assurer que si vous achetez ce produit, il vous restera suffisamment d’argent pour vos autres dépenses de première nécessité. Si vous dépensez beaucoup d’argent pour un seul produit, il ne vous en restera peut-être plus assez pour vous acheter les autres choses dont vous avez envie. Levez le pied sur vos dépenses et lorsque vous voulez acheter quelque chose, prenez le temps de réfléchir pour savoir si vous le voulez vraiment.

Lorsque l’on achète quelque chose que l’on vient juste de voir, c’est ce que l’on appelle un « achat impulsif ». Plutôt que de vous laisser aller à des achats impulsifs, prenez le temps de réfléchir avant de sortir votre porte-monnaie. Comme on dit, « la nuit porte conseil ». N’achetez pas tout de suite et passez en revue jusqu’au lendemain les avantages et les inconvénients que vous auriez à acheter cet article. Discutez avec une personne de confiance sur les pour et les contre de cet achat. N’en parlez pas avec le vendeur, car sa réponse ne sera peut-être pas totalement honnête. N’oubliez pas que le vendeur touche une commission lorsqu’il vous vend quelque chose. Après en avoir discuté avec quelqu’un en qui vous avez confiance, peut-être déciderez-vous que vous voulez l’article et vous irez l’acheter. Ou peut-être déciderez-vous que vous ne voulez pas vraiment l’article, et que vous préférez garder votre argent pour autre chose.

Acheteurs, attention

Des articles semblables peuvent être vendus à des prix différents selon l’endroit. Il est judicieux de magasiner ici et là, et de regarder le prix d’articles similaires. Pour vous assurer d’obtenir le meilleur prix possible, cherchez le même article dans différentes boutiques avant de l’acheter. Pour les courses d’épicerie, vous pouvez par exemple regarder les circulaires des magasins pour voir quels articles sont en promotion, et faire des choix qui vous aideront à économiser. Une boîte de soupe peut coûter 1,50 $ dans un magasin et seulement 1 $ dans un autre.

L’objectif des commerces est de vous faire acheter leurs produits. Votre objectif à vous, c’est de vous assurer que vous avez vraiment besoin et envie des produits qu’ils essaient de vous vendre. Des produits semblables peuvent être vendus à des prix différents car ils ne sont pas exactement les mêmes. Par exemple, un appareil photo peut être vendu à 25 $ et un autre, à 300 $. Cela pourrait s’expliquer par le fait que le modèle à 300 $ possède davantage de fonctions et une meilleure qualité. Si le modèle le plus cher correspond à vos besoins et à votre budget, c’est peut-être celui qu’il vaut mieux acheter. En revanche, peut-être estimerez-vous que vous n’avez pas assez d’argent pour l’appareil photo à 300 $ et que celui à 25 $ est suffisant pour vos besoins. Il n’est pas forcément nécessaire de choisir l’article le plus cher pour satisfaire ses besoins.

Le prix réel

Les entreprises et les vendeurs ne sont pas toujours très francs lorsqu’ils essaient de vous vendre quelque chose. La plupart d’entre eux sont honnêtes, mais il ne faut jamais oublier que leurs profits proviennent de vos achats. C’est à vous qu’incombe la responsabilité de comprendre le prix réel de l’article ou du service que vous acceptez de payer.

Certaines entreprises et certains vendeurs ont des ruses pour vous faire croire que quelque chose est moins cher qu’il ne l’est en réalité. Concentrez-vous sur le coût véritable. Sur certaines factures que l’on reçoit par courrier, le montant réel que vous devez payer est inscrit en petits caractères, tandis que la somme que vous avez économisée ce mois-ci est indiquée en plus gros caractères. Ainsi, vous pouvez trouver sur votre facture la mention « VOUS AVEZ ÉCONOMISÉ 17,50 $ CE MOIS-CI » en majuscules et en gras.

Sur certaines factures de carte de crédit, le paiement minimal mensuel est plus facilement repérable que le montant réel de votre facture. Si vous réglez seulement le paiement minimal, la société de carte de crédit vous facturera les intérêts du solde impayé. Lorsque vous ne réglez pas le montant total de votre facture, la société vous facturera des frais supplémentaires. Ainsi, vous empruntez le reste de l’argent dont vous avez besoin pour payer la facture, et la société vous fait payer pour mettre l’argent à votre disposition. C’est ce que l’on appelle les intérêts. Si vous devez payer beaucoup d’intérêts, ils vous restera moins d’argent pour acheter ce dont vous avez besoin et envie.

Pour les services, tâchez de lire les « petits caractères ». C’est important pour comprendre les moindres détails sur ce qu’un article ou un service va réellement vous coûter. Parfois, une entreprise fait la réclame de son produit à un prix qui peut sembler bon marché. Ainsi, c’est ce qui nous pousse à rentrer dans le magasin ou les appeler au téléphone. Mais la publicité ne mentionne pas toujours les frais supplémentaires qui vous seront facturés lorsque vous achèterez le produit ou le service. Avant d’acheter le produit, il est de votre responsabilité de comprendre cela et de pouvoir payer le prix véritable que va vous coûter cet achat. Mettons qu’une société de téléphonie mobile vous offre un téléphone cellulaire gratuit. Au moment d’obtenir votre téléphone gratuit, vous vous rendez compte que l’on vous a facturé toutes sortes de frais supplémentaires : frais d’activation, frais pour les minutes de conversation et les messages textes, taxes et autres frais de service. Ce soi-disant « téléphone gratuit » pourrait finir par vous coûter des centaines de dollars chaque mois.

Si vous signez un contrat avec une société de services, par exemple pour un forfait de téléphone cellulaire, celle-ci propose souvent des offres alléchantes. À vous de voir si cette offre est faite pour vous. Réfléchissez bien avant de signer quoi que ce soit, et demandez à une personne de confiance de jeter un coup d’œil. Une fois que vous vous êtes lié par contrat à une société, vous devrez effectuer des versements mensuels à cette société jusqu’à la fin de la période stipulée dans le contrat. Cette période peut durer jusqu’à trois ans. Si vous résiliez le contrat avant le terme de la période, vous pourrez avoir à payer des « frais de résiliation anticipée » qui se montent en moyenne de 200 $ à 500 $.

Il existe toutes sortes de frais cachés sur lesquels une société ou un vendeur peuvent se montrer plutôt évasifs. Si vous n’êtes pas sûr, faites-vous accompagner par une personne de confiance avant d’effectuer l’achat, en particulier si cet achat pourrait vous coûter bien plus que prévu.

Tout sur la taxe de vente

Le prix indiqué sur l’étiquette d’un produit n’inclut pas la taxe de vente. Cette taxe sera ajoutée lorsque vous passerez à la caisse pour payer le produit. En Ontario, la plupart des produits ont une taxe de vente ajoutée de 13 %.

La vente par téléphone

Les sociétés veulent faire affaire avec vous, et vous faire acheter leurs produits. C’est ainsi qu’elles font des profits. Un de leurs moyens pour vous convaincre de dépenser votre argent et de vous appeler par téléphone chez vous ou sur votre cellulaire. Soyez très prudent lorsque vous achetez un article ou un service par téléphone. Votre consentement verbal équivaut à un « oui » pour acheter quelque chose sans avoir signé de contrat. Un « oui » prononcé au téléphone signifie que vous acceptez les termes du contrat. Lorsque vous prenez ce genre d’appel, le vendeur cherche à vous faire dire « oui » tout de suite. Vous n’avez pas le temps de réfléchir ou d’en parler avec une personne de confiance. En outre, vous n’avez aucune information écrite à examiner.

Lorsque vous parlez à un télévendeur, vous pouvez lui dire « Non, je ne suis pas intéressé ». Vous pouvez aussi raccrocher. Ces vendeurs peuvent se montrer très insistants et persuasifs. Ne les laissez pas vous forcer la main pour acheter quelque chose dont vous ne voulez pas. Dites NON et raccrochez.

Si l’on vous propose quelque chose dont vous avez envie, il reste judicieux de ne pas dire « oui » tout de suite. Demandez au vendeur de vous envoyer des informations ou de vous rappeler plus tard, au moment où une personne de confiance pourra vous aider à répondre à cet appel.

Vous pouvez également faire inscrire votre numéro sur la liste nationale des numéros de télécommunication exclus pour ne plus recevoir d’appels de vente par téléphone. C’est une liste à l’échelle nationale, et les sociétés n’ont pas le droit d’appeler les numéros de cette liste pour vendre des produits. Pour plus d’informations sur la liste nationale des numéros de télécommunication exclus, cliquez ici :https://www.lnnte-dncl.gc.ca/index-eng

Money Marts et locations avec option d’achat

Il est facile d’acheter quelque chose rapidement même si l’on n’a pas assez d’argent en faisant appel à des services comme Money Mart ou Cash 4 You. CES SERVICES PEUVENT VOUS COÛTER BEAUCOUP D’ARGENT. On vous prête de l’argent mais en vous facturant de gros intérêts. Cela signifie que vous pouvez être amené à rembourser une somme beaucoup plus importante que celle que vous avez empruntée à l’origine. Ces services vous permettent également d’encaisser votre chèque plus tôt ou sans période de retenue comme font souvent les banques. Pour cela, ils retiennent de l’argent sur votre chèque. Cette solution est pratique mais coûteuse.

Les boutiques de location avec option d’achat permettent également d’acheter quelque chose même quand vous n’en n’avez pas les moyens. Ces boutiques mettent à votre disposition immédiatement l’article que vous désirez, mais vous font signer un contrat pour effectuer des versements mensuels. Ces contrats durent deux ou trois ans. Une fois que vous avez effectué tous les versements, l’article que vous avez acheté vous aura coûté presque trois fois plus cher que si vous l’aviez acheté dans une boutique normale.

Pour gérer vos dépenses, collaborez avec ou consultez TOUJOURS une personne de confiance pour vous aider à planifier votre budget. Cette personne peut être un parent ou un employé de soutien. En établissant un budget, vous pouvez mettre de l’argent de côté chaque mois jusqu’à ce que vous ayez assez pour vous offrir ce que vous voulez. Si vous vous en tenez à la règle « N’achète rien tant que tu ne peux pas te le permettre », vous n’aurez jamais à verser des intérêts à une société. Vous aurez davantage d’argent pour vous et pour acheter ce dont vous avez vraiment besoin et envie.

Pour des conseils sur la manière d’économiser de l’argent pour vous acheter ce qui vous fait envie, consultez l’articleStratégies faciles pour économiser votre argent.

Sécurité dans les rues

  1. Lorsque vous sortez de chez vous, assurez-vous que toutes les portes et les fenêtres soient bien verrouillées, y compris la porte du garage.
  2. Faites attention aux personnes qui marchent dans la rue sans but apparent, et ne transportez pas de grosses sommes d’argent sur vous.
  3. Si c’est possible, déplacez-vous avec quelqu’un d’autre que vous connaissez bien. C’est particulièrement important une fois la nuit tombée.
  4. Lorsque vous portez sur vous un porte-monnaie ou un portefeuille, mettez-y seulement deux ou trois billets de cinq dollars. Gardez vos cartes de crédit, votre argent, votre permis de conduire et vos clés dans la poche de votre veste ou dans une poche fermant avec une fermeture éclair.
  5. La nuit, déplacez-vous dans des rues bien éclairée et achalandées. Évitez les rues sombres. Marchez au milieu du trottoir et jamais dans des rues désertes.
  6. Marchez du côté de la rue de manière à faire face aux voitures qui arrivent. Si une voiture s’arrête, marchez ou courez dans la direction opposée.
  7. Méfiez-vous des gens qui vous approchent pour vous demander leur chemin ou l’heure qu’il est. Gardez poliment vos distances. Ne laissez pas une autre personne se servir de votre cellulaire, en particulier un inconnu, même s’il affirme que c’est une urgence. En cas d’urgence, composez le 911 sur votre téléphone.
  8. Si vous soupçonnez quelqu’un de vous suivre, rendez-vous dans la maison ou l’édifice le plus proche avec des personnes présentes, et demandez de l’aide.
  9. Si vous vous sentez en danger, criez « AU FEU! » plutôt que de crier « À L’AIDE! ».Cela attirera l’attention instantanément!
  10. Lorsque vous rentrez chez vous, déverrouillez la porte et rentrez rapidement. Si vous pensez que quelqu’un s’est introduit chez vous, ne rentrez pas, éloignez-vous et appelez la police.

Conseils pour éviter d’être victime d’une agression dans la rue

Comment faire fuir les agresseurs:

  1. SOYEZ ALERTE : Vous devez savoir où vous vous trouvez, où vous allez et ce qui se passe autour de vous.
  2. SOYEZ AU BON ENDROIT, AU BON MOMENT : Renseignez-vous pour savoir si un quartier est sûr ou non, et si vous vous avez des doutes, posez la question à une personne de confiance avant de vous y rendre. Ne vous rendez pas seul à pied ou en voiture dans un quartier dangereux.
  3. ADOPTEZ UN LANGAGE CORPOREL AGRESSIF : Adoptez un maintien et une démarche assurés : gardez la tête haute, balancez les bras et tenez-vous droit. Soyez toujours conscient de ce qui se passe autour de vous. Gardez également vos distances lorsque vous passez à côté d’un inconnu dans les rues ou les zones sombres.
  4. SOYEZ EN MOUVEMENT : Lorsque vous vous trouvez dans un quartier peu rassurant, concentrez-vous sur votre destination; vous devez vous y rendre sans tarder. Si vous êtes en voiture, évitez de stationner avec les portes déverrouillées avant de redémarrer. Si vous vous trouvez dans un parking peu sûr, rentrez dans la voiture, verrouillez les portes et partez.
  5. DISSIMULEZ VOS OBJETS DE VALEUR : Lorsque vous vous trouvez dans un quartier dangereux ou lorsque vous sortez la nuit, NE PORTEZ JAMAIS de bijoux voyants ou coûteux. En outre, gardez votre porte-monnaie à l’intérieur de votre manteau ou bien serré contre vous. Ne portez jamais de sac à bandoulière ou de sac à dos.
  6. COUVREZ VOS CHEVEUX : Les agresseurs peuvent vous agripper par tout ce qui leur tombe sous la main. Si vous vous trouvez dans un quartier dangereux, peut-être est-il plus sage de cacher une longue chevelure sous un bonnet ou de la rentrer dans le col de votre manteau. Ne portez pas d’écharpe lâche, de ceinture ou de sac à dos, ou alors rentrez-les sous votre manteau.
  7. AYEZ L’AIR IMPRESSIONNANT : Si vous donnez l’impression à un agresseur que vous ne représentez aucune difficulté ou aucune menace, vous pourriez être la prochaine victime. Cela ne sera pas le cas si vous portez sur vous un objet qui pourrait vous servir de massue, comme par exemple un grand parapluie ou une canne.

Créé avec le soutien de la ville de Toronto

Récits de réussites

Photo of Jenny in the office

Lorsque l’on se met à établir des plans pour l’avenir, cela fait toujours plaisir d’entendre les récits des autres, ainsi que la réussite de leurs projets. En voici deux exemples :

Jenny

Commençons par l’histoire d’une jeune femme nommée Jenny. Jenny est une jeune femme vive et intelligente qui a étudié dans une école privée durant son adolescence. À la fin de ses études, Jenny avait pour objectif d’entrer sur le marché du travail et d’obtenir un bon salaire. Toutefois, Jenny et sa famille ont dû faire face à des barrières lors de précédents placements professionnels. Après quelques déconvenues, ils se sont tournés vers Community Living Toronto pour obtenir de l’aide.

La première étape pour réaliser le rêve de Jenny a été de mettre en place une réunion de planification pour mettre en lumière ses objectifs professionnels. C’était la première réunion de planification à laquelle Jenny assistait, mais les idées n’ont pas tardé à fuser. Jenny n’avait pas peur d’exprimer ses objectifs à voix haute. Lorsque la réunion s’est achevée, toute l’assistance savait désormais que Jenny souhaitait travailler dans le milieu trépidant du quartier financier, tout comme son père. Sans plus attendre, la famille de Jenny a pu créer un réseau au sein même de ses connaissances, et découvrir une opportunité à CIBC Mellon au cœur de Toronto. Jenny a reçu l’aide d’un formateur en milieu de travail par l’entremise de Community Living Toronto pour l’aider dans son nouveau métier, et son employeur a reçu le soutien de l’agence pour répondre à toutes ses questions.

Cette opportunité à CIBC Mellon a été une réussite, non seulement grâce à l’implication de Jenny dans son travail, mais également grâce à l’engagement de sa famille à mettre en place un partenariat communautaire aussi merveilleux avec l’aide de Community Living Toronto.

Kheng

Kheng est un jeune homme intelligent et chaleureux qui a immigré au Canada depuis le Cambodge. Kheng et sa famille ont dû faire face à de nombreux obstacles dus à la barrière de la langue et à l’expérience limitée de sa famille dans le domaine du développement. Malheureusement, Kheng n’a pas vraiment bénéficié d’une aide réelle en matière de planification dans le cadre scolaire alors que ses études au lycée touchaient à leur fin. Tout ce qu’il a obtenu en matière de planification, c’est son inscription sur des listes d’attente pour des programmes de jour. C’est ainsi que pendant les deux années qui ont suivi, Kheng n’avait rien d’autre à faire que rester à la maison. Au même moment, Youth 2 Word, un programme de Community Living Toronto a reçu des subventions supplémentaires, et a pu venir en aide à Kheng.

Une fois devenu membre de Community Living Toronto, la première étape pour Kheng a été de refaire son entrée dans la communauté et de se faire présenter aux autres personnes travaillant comme employés ou bénévoles dans sa propre communauté. Kheng ne pensait pas qu’une telle chose serait possible dans son cas, mais avec l’aide et les encouragements de ses nouveaux employés de soutien, il a commencé à croire que lui aussi pouvait mener une vie productive et équilibrée. Il a rapidement rejoint un programme pour développer ses capacités de lecture et d’écriture cinq jours par semaine, et a commencé à travailler deux jours par semaine dans un café géré en coopération.

Bien qu’il ait fallu deux ans pour que Kheng apprenne ce qu’est une réunion de planification, celui-ci s’est tout de suite mis à réfléchir à sa réunion de planification et à y convier les employés de soutien qui s’occupaient de lui. Lors de cette réunion, Kheng était très enthousiaste en voyant toutes les possibilités offertes à lui pour son avenir. C’est alors qu’il a décidé qu’il aimerait plus tard travailler dans un bureau.

Photo of Kheng on the lake

Ces deux histoires montrent, sous différents aspects, ce que représente la planification pour une personne. Dans le cas de Jenny, celle-ci a pu bénéficier d’entrée d’un processus de planification, ce qui a permis de faire connaissance avec Jenny, ses objectifs et ses rêves. Toutefois, dans le cas de Kheng, la planification n’a eu lieu qu’après-coups, bien plus tard. Cela s’explique par les besoins de Kheng, qui nécessitaient que les choses bougent beaucoup plus lentement afin qu’il se sente tout d’abord à l’aise dans sa communauté et hors de chez lui.

Tout ceci pour démontrer que la planification, comme tout le reste, est unique pour chacun. La personne identifie le moment où elle se sent prête, et les objectifs qu’elle veut atteindre à travers la planification. Toutefois, une fois que la planification a commencé, toutes les personnes impliquées auront une vision bien plus claire de ce que l’avenir leur réserve.

Le premier emploi et au-delà

photo of girl working in video shop

Se faire une expérience professionnelle est l’idéal si l’on souhaite se faire une idée des métiers qui pourraient nous intéresser à l’avenir (et également se faire une idée des métiers que l’on ne VEUT PAS faire!)

Pour ceux qui commencent seulement à réfléchir à ce qu’ils pourraient faire après l’école, les petits boulots du soir ou en fin de semaine représentent le point de départ probable. Le choix des opportunités est plutôt limité, mais il ne faut pas oublier que tout travail permet d’acquérir des aptitudes qui peuvent améliorer vos qualifications par la suite, même s’il ne semble pas idéal.

Le CV :

Pour commencer, il faut avoir un CV à montrer aux employeurs. Pour le rédiger, vous pouvez obtenir de l’aide de la part d’un conseiller d’orientation. S’il n’est pas présent à l’école, vous pouvez vous tourner vers de nombreuses ressources communautaires. Commencez par vous renseigner sur Internet ou dans votre bibliothèque de quartier.

Dans chaque CV, il est important de mentionner toutes vos expériences professionnelles. Même si vous n’avez jamais exercé de « vrai métier », le fait que vous ayez tondu la pelouse, pelleté la neige, promené un chien et effectué des commissions pour les voisins prouve que vous savez travailler de manière indépendante et que vous êtes motivé! N’oubliez pas d’inclure les aptitudes acquises lors de vos activités extrascolaires. Il se pourrait que cela corresponde précisément à ce que recherche un employeur!

Rappelez-vous de toujours mettre à jour votre CV lorsque vos coordonnées changent, ou chaque fois que vous commencez (ou quittez) un travail.

Pensez aux qualifications qui pourraient mettre davantage de chances de votre côté, comme par exemple un certificat de garde d’enfant, une formation aux premiers secours ou des médailles de natation. Il est toujours utile d’inclure toute récompense ou certification de ses aptitudes dans un CV.

La recherche d’emploi

Il existe plusieurs endroits proposant des annonces pour les demandeurs d’emploi. Lorsque l’on recherche un emploi, il peut toujours être utile de regarder les offres d’emploi des petites annonces du journal local (ou même de contacter le journal pour postuler en tant que livreur de journaux). Consultez les tableaux d’affichage dans les centres de loisirs, les supermarchés et les bibliothèques de votre quartier, et vous y trouverez peut-être des annonces de petits boulots de nettoyage, de garde d’enfant, de tonte de pelouse ou d’autres opportunités de travail près de chez vous.

Les centres pour l’emploi du gouvernement postent également des offres d’emploi. Emploi et développement social Canada offre même l’accès à son guichet d’emplois en ligne. (Cliquez ici : http://www.jobbank.gc.ca/) Il y a également de nombreuses occasions de trouver un emploi en consultant Internet. Essayez de visiter les sites Web des départements gouvernementaux comme par exemple les Services des Parcs et loisirs, ou encore les sites Web des municipalités. Les sites Web du gouvernement du Canada et de celui de l’Ontario possèdent tous deux une section Recrutement, et ont même une catégorie « emplois-jeunes ». Jetez aussi un coup d’œil sur les sites Internet des entreprises locales, et ceux des chambres de commerce. Ils peuvent y poster des opportunités, en général dans des sections du nom de « Perspectives d’emploi » ou « Ressources humaines ».

Si quelqu’un se plaît dans son travail de bénévole ou son programme coopératif, renseignez-vous auprès de la personne qui lui a trouvé ce poste pour savoir s’il y a des perspectives à cet endroit. Il arrive parfois que les employeurs se mettent volontiers à verser une rémunération pour le travail effectué. Les employeurs s’attendent à un retour sur investissement : si vous travaillez en tant qu’employé, on attendra de vous que vous faisiez votre travail d’une manière indépendante, et que vous assumiez davantage de responsabilités comme le font tous les employés, ce qui n’est pas toujours le cas des bénévoles et des personnes en programme coopératif.

Parfois, on trouve des perspectives d’emploi juste au coin de la rue. Guettez les panneaux « On recrute » dans les vitrines des commerces du quartier. Si l’on souhaite travailler quelque part en particulier, on peut toujours prendre un formulaire de candidature à l’accueil (prenez-en deux au cas où vous feriez une erreur!). Même si l’entreprise ne recrute personne à ce moment-là, de nombreux établissements conservent les candidatures dans leurs archives pendant une certaine période.

Finalement, n’ayez pas peur du réseautage. Demandez à toutes les personnes que vous connaissez (amis, famille, professeurs, employés de soutien, collègues) ce qu’ils font dans la vie, et si leur entreprise recrute en ce moment. Certaines offres d’emploi n’ont pas une visibilité manifeste, mais tout poste a pour vocation d’être pourvu. Faites savoir à votre entourage que vous êtes ouvert à toute perspective d’emploi et demandez-leur de penser à vous la prochaine fois qu’ils iront travailler.

Comme vous pouvez le voir, de nombreuses perspectives d’emploi sont facilement accessibles. Toutefois, il faut aussi garder à l’esprit que son premier emploi est rarement celui où l’on passera le reste de sa vie. L’expérience et les aptitudes que l’on y acquiert peuvent servir de tremplin pour de futures perspectives professionnelles. Si vous êtes flexible dès le début, votre parcours pourra vous conduire à l’emploi de vos rêves, aussi gardez l’esprit ouvert lorsque vous recherchez un emploi.

Que faire après le lycée?

Il est bon de commencer à y réfléchir lorsque votre enfant rentre au lycée, avec l’aide de son établissement. Vous pouvez également contacter les agences et le centre d’orientation de l’établissement.

Un élève présentant une déficience intellectuelle peut rester à l’école jusqu’à l’âge de 21 ans. Si vous choisissez cette option, cela signifie que votre enfant passera 7 ans au lycée. Le plan de transition peut vous aider à préparer la vie après le lycée.

Vous pouvez vous adresser à Penny McCormick du département de l’accès aux carrières du conseil scolaire catholique du district de Toronto, qui peut vous aider pour la planification de la transition d’après-lycée. Demandez-lui d’assister à l’une de vos réunions.

Le conseil scolaire du district de Toronto possède également un comité consultatif sur l’emploi pour les étudiants aux besoins spéciaux, qui organise des « carrousels de l’emploi » et d’autres conférences intéressantes. Renseignez-vous auprès de l’établissement scolaire de votre enfant.

Il est souvent suggéré que vous et votre enfant examiniez ce qu’il veut faire après être diplômé du lycée, et que vous réfléchissiez à rebours pour voir ce que vous devez faire pour atteindre cet objectif. Si vous prenez en compte les talents et les points forts de votre enfant, ainsi que ses centres d’intérêt, cela facilitera sans aucun doute la planification.

Certains étudiants souhaitent continuer d’étudier après le lycée, et le programme « Intégration communautaire par l’alternance travail-études » du collège Humber pourrait vous intéresser. Les collèges Seneca et George Brown proposent également des programmes de formation professionnelle. Vérifiez bien les critères d’admission, car on nous a fait savoir que le niveau d’alphabétisme des étudiants doit être équivalent à une 5ème année.

Il existe plusieurs programmes de jour à Toronto. Vous pouvez trouver des renseignements sur ces programmes dans l’article Soutiens à la participation communautaire – Annuaire communautaire – Toronto

  • Services de l’Ontario pour les personnes ayant une déficience intellectuelle – Région de Toronto [SOPDI – RT] – une liste des agences financées par le ministère des Services sociaux et communautaires offrant des soutiens à la participation communautaire.
  • Programmes de services payants à Toronto.
  • 211 Toronto – votre accès à l’information sur les services gouvernementaux communautaires, sociaux et de santé.

Certaines personnes peuvent aussi se tourner vers les emplois soumis à la concurrence. Le soutien à l’emploi du programme ontarien de soutien aux personnes handicapées propose des évaluations professionnelles et de l’aide.

Certaines personnes choisissent d’inclure bénévolat et loisirs dans leur emploi du temps de la semaine. D’autres font même le choix de créer leur propre entreprise!

Les possibilités sont infinies et doivent être aussi uniques que votre enfant. Il n’est jamais trop tôt pour commencer à planifier et à construire un réseau de soutien autour de votre enfant et de vous-même, qui soutiendra votre famille tout au long de la vie de votre enfant.

Pour finir, nous vous suggérons d’adhérer à un organisme local venant en aide aux personnes présentant une déficience intellectuelle. C’est l’une des meilleures manières de se tenir au courant de toutes les informations disponibles ainsi que des activités et des ateliers qui pourraient vous intéresser, vous et votre enfant. Si vous avez la possibilité de vous y impliquer, vous pourrez également faire la connaissance d’autres parents, qui vous apporteront sans aucun doute le plus d’aide et d’enseignement pour vous exprimer d’une seule voix.

Question fréquente :

Les parents se demandent souvent à quel moment exactement leur enfant est diplômé, et si cela a quelque chose à voir avec le mois de leurs 21 ans. J’ai demandé des clarifications, et voici ce qu’il en est :

Un élève est diplômé au mois de juin de l’année civile de ses 21 ans. Pour une personne née le 1er janvier 1985, celle-ci obtient son diplôme en juin 2006. Quelqu’un né le 31 décembre 1985 obtient également son diplôme en juin 2006. Le mois de naissance n’a pas d’importance, seule compte l’année de naissance. Cela s’explique par le fait que les enfants doivent être inscrits en prématernelle lorsqu’ils sont nés à une année précise, mettons 2001. Au mois de septembre de la première année scolaire, certains enfants auront 3 ans, et d’autres, 4 ans. Mais au 31 décembre de l’année civile 2004, tous auront 4 ans. Lorsque ces élèves obtiendront leur diplôme au mois de juin de leurs 21 ans, certains auront 20 ans et d’autres, 21 ans. TOUTEFOIS, ils auront tous effectué le même nombre d’années scolaires.

Bonne chance. Vos efforts finiront par payer!

Pourquoi tout le monde devrait avoir un compte bancaire personnel

Si vous comptez sur votre famille pour vous aider à gérer vos finances au quotidien, il se peut que vous vous serviez également du compte en banque d’un membre de votre famille pour y placer votre argent. Même si cela vous paraît plus pratique que quelqu’un d’autre s’occupe de vos finances, il y a tout de même de gros avantages à disposer de votre propre compte en banque. C’est préférable pour votre emploi, pour encaisser des chèques, pour votre réputation, et pour des questions de sûreté et d’accessibilité. Chacune de ces raisons est expliquée plus en détails ci-dessous.

  1. Pour votre emploi – Dépôt direct

    Le dépôt direct signifie que vous donnez la permission à une personne, à une société ou à un organisme de déposer de l’argent sur votre compte en banque. On peut par exemple s’en servir pour recevoir sur son compte les aides gouvernementales (comme le programme ontarien de soutien aux personnes handicapées), son chèque de paie ou son remboursement d’impôt. Les dépôts directs sont très pratiques, car ils vous évitent d’aller à la banque ou de vous rendre à un guichet automatique pour encaisser un chèque.

    Dans certains cas, le dépôt direct est obligatoire, et vous n’avez pas d’autre choix. C’est surtout vrai lorsque vous travaillez. Si vous prévoyez de chercher un emploi, il est important d’ouvrir un compte en banque pour que vous puissiez tout de suite recevoir votre salaire. Il est hors de question pour vous de vous servir du compte en banque de quelqu’un d’autre, même si c’est un membre de votre famille. Le nom du titulaire du compte DOIT être le même que celui de la personne qui reçoit l’argent. Par conséquent, la personne qui reçoit des dépôts directs doit avoir son propre compte en banque.

  2. Pour encaisser des chèques

    Il n’est parfois pas possible de recevoir des dépôts directs. Lorsque ce n’est pas possible, vous recevrez probablement un chèque à la place. Si vous disposez de votre propre compte en banque, vous pourrez y déposer le chèque et retirer ensuite l’argent. Si vous n’avez pas votre propre compte en banque et que vous avez tout de suite besoin de l’argent, vous n’aurez pas d’autre choix que d’avoir recours à une société d’avance de fonds (comme par exemple Money Mart). Une société d’avance de fonds vous prêtera de l’argent jusqu’à ce que receviez de l’argent de votre compte en banque, et vous facturera des frais. Si vous faites appel à une société d’avance de fonds, vous perdrez une grosse partie de votre argent juste pour encaisser votre chèque plus vite. D’un autre côté, la banque vous permettra de conserver davantage d’argent.

  3. Mettre en place un budget qui vous convient

    Lorsque vous disposez de votre propre compte en banque, vous avez accès à votre argent dès que vous en avez besoin. Toutefois, il peut être compliqué de gérer ses finances. Si vous avez des problèmes avec votre budget, il existe de nombreuses options pour mieux contrôler son argent. Vous pouvez par exemple :

    • avoir recours à des paiements par prélèvement automatique. Cela signifie que vous autorisez à l’avance que l’on prélève de l’argent de votre compte pour payer une facture. Vous pouvez le faire pour payer votre loyer ou votre facture de télévision par câble.
    • autoriser une autre personne de confiance à accéder à votre compte
    • mettre en place un plafond de retrait quotidien. En limitant la somme d’argent que vous pouvez retirer chaque jour, vous éviterez de dépenser plus d’argent que vous n’en avez.
    • Ces options ne sont disponibles que si vous disposez de votre propre compte.

  4. Votre réputation

    Il est très important de soigner votre réputation auprès de votre banque. On entend par là de ne pas dépenser plus d’argent que ce que l’on possède. Cela signifie également que si vous devez emprunter de l’argent auprès d’une banque ou d’une autre institution, vous avez prouvé que vous êtes capable de le rembourser. En outre, cela montre que vous pouvez payer vos factures et vos dépenses à temps. Une fois que la banque a constaté que vous gérez votre argent d’une manière responsable, elle vous donnera davantage de liberté et de privilèges bancaires. Par exemple, elle sera plus encline à mettre tout de suite à votre disposition l’argent de vos chèques, et vous donnera accès à d’autres services, comme par exemple des conseils sur le régime enregistré d’épargne-invalidité ou sur une demande de prêt.

    Un régime enregistré d’épargne-invalidité vous permet d’épargner pour l’avenir et de réduire en même temps le montant de l’impôt sur le revenu que vous payez en ce moment.
    Un prêt est une somme d’argent que la banque met à votre disposition pour une certaine période.
    Un prêt doit être remboursé sur une période prédéterminée et que vous avez acceptée. Vous devrez également payer des frais pour utiliser cet argent, que l’on appelle « intérêts ».

    Vous pouvez penser que tout cela ne vous concerne pas, mais on ne sait jamais ce que l’avenir vous réserve. Il est préférable de vous bâtir une bonne réputation dès maintenant, pour que vous puissiez avoir recours à ces services par la suite.

  5. Accessibilité et sûreté

    Si vous disposez de votre propre compte en banque, cela signifie également que vous pouvez accéder à votre argent à plusieurs endroits, sans avoir à transporter une grosse somme d’argent comptant. Avec les progrès de la technologie, il est de plus en plus répandu d’effectuer ses transactions bancaires et ses achats aux guichets automatiques bancaires et sur ordinateur. Avec votre propre compte en banque, vous pourrez accéder à votre argent à n’importe quel moment aux guichets automatiques ou aux machines des points de vente (par exemple Interac). Ainsi, vous n’aurez pas besoin de transporter des grosses sommes en argent comptant, et éviterez ainsi de perdre ou de vous faire voler votre argent.

Liste de contrôle de l’évaluation des risques

Entourez les points identifiant le mieux vos précautions actuelles de sûreté.

À la maison :

  • Je verrouille toutes les portes et je ferme toutes les fenêtres lorsque je m’absente ou que je dors
  • J’ai un téléphone sans fil ou un téléphone cellulaire
  • J’ai une lampe de poche
  • Mon entrée ou la porte de ma maison est bien éclairée
  • Je prends l’ascenseur plutôt que les escaliers
  • Je n’ouvre pas ma porte aux inconnus
  • Lorsque je m’absente, j’en informe uniquement les amis auxquels je fais confiance ou ma famille

Au téléphone :

  • Mon répondeur ne mentionne ni le nom des personnes de mon foyer, ni mon numéro de téléphone, ni mon adresse
  • Je ne donne ni mon nom, ni mon numéro de téléphone, ni mon adresse aux inconnus au téléphone
  • J’ai l’option Afficheur de nom
  • Je raccroche si mon interlocuteur est impoli ou si je ne me sens pas à l’aise.

À la banque :

  • Je connais par cœur mon code NIP
  • Je suis seul(e) lorsque j’effectue mes transactions, sans laisser des inconnus ou de nouveaux amis regarder
  • Si j’ai besoin d’aide, je demande uniquement aux employés de la banque
  • Je ne partage avec personne mon code NIP, mes cartes de débit ou mes cartes de crédit

Internet :

  • Je ne pense pas qu’Internet soit un endroit sûr pour rencontrer des gens
  • Je ne transmets à personne sur Internet mon vrai nom, mon adresse, mes numéros de téléphone, mes adresses de courriel, mes mots de passe ou mes numéros de carte de crédit
  • Lorsque quelqu’un me demande des informations personnelles en ligne, j’en informe une personne de confiance
  • Je ne parle pas en ligne à quelqu’un qui me dérange. Je bloque cette personne pour l’empêcher de me contacter.
  • Je ne suis pas seul lorsque je rencontre dans la vraie vie des personnes avec qui j’ai en ligne des dialogue amicaux ou à caractère sexuel
  • Lorsque je rencontre mes contacts en ligne dans la vraie vie, c’est uniquement dans un lieu public

Dans la rue :

  • Je sors généralement quand il fait jour
  • Quand il fait nuit, je me déplace dans des endroits bien éclairés
  • Quand il fait nuit, je ne me déplace pas seul(e)
  • Je ne transporte que des petites sommes d’argent quand je sors
  • Je sors dans des endroits bien achalandés
  • Je ne me rapproche pas d’une auto ou d’une fourgonnette pour parler à un inconnu même lorsque l’on me pose une question
  • Si j’ai peur, je me rends dans un endroit sûr et je demande de l’aide
  • Je connais des gens non loin à qui je peux demander de l’aide
  • J’ai des amis ou de la famille qui vivent dans le même quartier
  • Je regarde bien autour de moi lorsque je sors seul(e) et je sais ce qui se trouve autour de moi
  • Si quelqu’un me suit, je me rends dans un endroit achalandé et je demande de l’aide
  • J’emporte un téléphone cellulaire quand je sors

La santé :

  • Je me sens à l’aise avec les médecins ou les professionnels de la santé
  • Lorsque je ne me sens pas à l’aise avec une pratique ou une procédure médicale, je le fais savoir
  • J’ai un ami ou une personne de soutien qui m’accompagne lors de mes rendez-vous chez le médecin
  • J’ai un bon médecin de famille en qui j’ai confiance

Le sexe :

  • J’ai des rapports sexuels uniquement quand j’ai envie avec des personnes consentantes que je connais
  • J’utilise un préservatif ou un contraceptif afin de me protéger des maladies ou d’une grossesse non désirée
  • Je parle des préservatifs et des moyens de contraception avec mon médecin ou avec les dames de ma connaissance
  • J’ai choisi un moyen de contraception qui me convient et que j’utilise à chaque fois
  • Je me sens à l’aise pour parler de sexe avec ma/mon conjoint(e)
  • Ma/mon conjoint(e) est à l’écoute de mes besoins en ce qui concerne le sexe

Les relations :

  • Personne ne m’a poussé, frappé, donné des coups de poing ou des coups de pied, mordu, brûlé, blessé avec une arme ou en lançant un objet parmi les membres de ma famille, ma/mon conjoint(e), les membres du personnel accompagnateur ou mes amis
  • Personne ne m’a touché sans mon consentement, forcé d’avoir des rapports sexuels protégés ou non, m’a exposé ou forcé à participer à des activités de pornographie ou de prostitution
  • Personne ne m’a menacé, dénigré, embarrassé ou humilié par des attitudes ou commentaires malvenus parmi les membres de ma famille, ma/mon conjoint(e), les membres du personnel accompagnateur ou mes amis
  • Je paie moi-même mes factures, j’effectue moi-même mes transactions bancaires et je décide de la manière dont je dépense mon argent
  • Personne ne m’a volé d’argent ou d’affaires parmi mes amis, ma famille ou ma/mon conjoint(e)
  • Je suis en mesure de mettre en pratique mes convictions religieuses
  • Je sais quoi faire pour me mettre à l’abri si je fais le choix de vivre avec quelqu’un qui me fait du mal
  • Je sais quoi faire pour me mettre à l’abri si je fais le choix de quitter quelqu’un qui me fait du mal
  • J’ai des amis et de la famille qui me soutiennent
  • J’ai quelqu’un en qui j’ai confiance et à qui je peux demander de l’aide si l’on me fait du mal

*Les points non entourés correspondent à des domaines présentant un risque pour la sûreté

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Créé avec le soutien de la municipalité de Toronto