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Partage et coopération

« C’est À MOI! » Nous avons tous entendu des enfants hurler cette phrase à un moment ou à un autre. Les jeunes enfants ont souvent l’impression qu’un jouet leur appartient, simplement parce qu’ils en ont envie. Les enfants à qui l’on apprend à partager peuvent se sentir fâchés ou frustrés lorsqu’ils ne peuvent pas « obtenir ce qu’ils veulent ». Ils peuvent exprimer ces sentiments en arrachant des objets des mains d’autres enfants, ou en refusant de donner leurs jouets.

Certains enfants ont besoin de soutien supplémentaire de la part des adultes lorsqu’ils apprennent à partager. En tant que parent, enseignant ou professionnel de la petite enfance, vous pouvez apporter ce soutien en montrant à votre enfant quels sont les jeux qui lui appartiennent et comment les partager, et en le supervisant lorsqu’il joue avec les autres enfants. L’une des meilleures façons de montrer à votre enfant les avantages du partage et de la collaboration, c’est de le faire participer à des activités amusantes et coopératives.

Faciliter le partage

Règles du partage

Voici quelques règles simples sur le partage, que l’on peut mettre en images sur une affiche :

  • Demande lorsque tu veux te servir de quelque chose.
  • Attends que l’autre personne ait terminé avant de commencer à te servir de quelque chose.
  • Entraidez-vous.

Présentez ces règles à l’aide de poupées ou de marionnettes. Vous pouvez également inventer une histoire simple mettant en scène des personnages de dessin animé populaires, et la manière dont ils partagent. Voici un exemple mettant en scène « Bart » et « Ernest », de l’émission « Bonjour Sésame ».
Bart se sert des ciseaux pour découper une image dans le journal. Ernest veut se servir des ciseaux. « Bart, je peux me servir des ciseaux? », demande Ernest. « Je suis en train de m’en servir en ce moment. Tu pourras t’en servir quand j’aurai terminé », répond Bart. Ernest attend que Bart ait terminé. Bart donne les ciseaux à Ernest et dit : « Ernest, maintenant j’ai terminé». « Merci Bart », répond Ernest.
Vous pouvez remplacer le mot « ciseaux » par un jouet que votre enfant aime bien. Félicitez-le lorsqu’il suit la règle du partage lors des activités avec vous ou les autres enfants.

Jouets spéciaux

Votre enfant possède peut-être une peluche spéciale qu’il emporte partout avec lui. Il peut tirer du réconfort de sa peluche et sortir de ses gonds si un autre enfant s’intéresse à elle. Nombreux sont les jeunes enfants qui ont du mal à partager leurs jouets préférés. Il serait judicieux de ranger les jouets spéciaux dans un endroit spécifique. À la maison, lorsque ses amis sont invités à venir jouer, il peut placer son jouet dans une corbeille dans sa chambre avant que ses amis n’arrivent. Dans la salle de classe ou à la crèche, on peut l’inviter à placer son jouet spécial dans son cubicule lorsqu’il arrive. Ainsi, le jouet sera là à l’heure de rentrer à la maison.

Prévoyez des activités

Vous pouvez impliquer votre enfant en le laissant choisir deux ou trois activités qu’il aimerait partager avec ses amis.

Montrez-lui comment demander et faire passer le matériel à quelqu’un d’autre. Voici quelques expressions que vous pouvez lui enseigner :

« Je veux »

  • Montre du doigt l’objet et montre la paume de sa main à la personne.
  • Montre du doigt une image de l’objet.
  • Montre du doigt l’image « Je veux ».
  • Touche l’objet et dis « Je veux ».

« Donne »

  • Passe l’objet à la personne.
  • Tiens l’objet devant la personne et dis « Prends » ou « Voilà ».

« Attends »

  • Lève la main comme un panneau Arrêt.
  • Montre du doigt l’image « Attends ».

 
« Terminé » ou « Ça y est »

  • Mime l’action d’avoir terminé en frottant tes mains.
  • Montre du doigt l’image « Terminé » sur l’emploi du temps visuel.

Voici quelques activités conçues pour aider les enfants à partager. Démarrez l’activité avec uniquement vous et l’enfant, puis invitez un ami à se joindre à vous.

Partage des corbeilles

Partager les corbeilles est une bonne méthode pour structurer les activités des enfants qui apprennent seulement à partager. C’est encore plus efficace avec les activités où les enfants doivent partager le matériel mais peuvent jouer seuls. On peut notamment citer les legos, les blocs, les petites voitures, les crayons de couleur, ou encore l’argile ou la pâte à modeler. Distribuer à chaque enfant une corbeille ou une petite boîte portant leur photo ou leur nom. Placer tous les jouets à partager sur la table ou sur le sol, et laisser les enfants mettre des jouets dans leur corbeille chacun à leur tour. Chaque enfant s’amuse avec les jouets de sa corbeille. S’ils le souhaitent, les enfants peuvent s’échanger les jouets entre eux.

Les copains des assiettes en carton

Distribuer à chaque enfant une assiette en carton à décorer. Placez des matériaux de décoration artisanale, comme par exemple des plumes, des pompons et du fil sur plusieurs petites assiettes à partager entre les enfants. Pour inciter les enfants à se faire passer les matériaux, vous pouvez placer les pompons plus près d’un enfant, et placer le fil plus près d’un autre. Vous pouvez poser de la colle, des crayons et des feutres entre les enfants. Si l’on ne fournit qu’un seul exemplaire d’un matériau particulier, comme par exemple un seul tube de colle, ou encore un nombre limité de paires de ciseaux, cela peut créer une situation où les enfants doivent attendre avant de se servir d’un article. Cela donne également l’occasion aux enfants de demander un objet si un autre enfant est en train de s’en servir.

Ensemble, c’est mieux!

Voici quelques activités du quotidien qui encourageront votre enfant et ceux avec qui il joue à coopérer et joindre leurs efforts. Si les enfants ont du mal à partager, vous pouvez les soutenir en leur remettant en mémoire toute règle que vous avez créée. Apportez-leur félicitations et encouragements lorsque vous les voyez partager et coopérer. Voici quelques exemples :

« Liz, j’aime bien la manière avec laquelle tu as aidé Juan à creuser un tunnel. »
« Sherry, c’était gentil de ta part de donner une serviette en papier à Billy. »
« Chris et Matt, c’est bien de vous voir partager les petites voitures. »

Faire la cuisine

Pour encourager le partage et s’amuser, rien de tel que la cuisine. Les enfants peuvent aider à l’élaboration de la collation, manger et ranger! Vous pouvez organiser l’activité à la manière d’une chaîne de production pour que chaque enfant ait une tâche spécifique à accomplir. Par exemple, si vous préparez une pizza, votre enfant peut répartir la sauce, son ami(e) peut ajouter le fromage et les deux peuvent ajouter les légumes de la garniture. À la garderie, vous pouvez distribuer à chaque enfant son propre bol, ainsi que des bâtonnets de crème glacée en bois pour mélanger. Prévoyez un « bol du professeur » à part pour le mélange principal. Lorsqu’ils sont occupés, vous pouvez inviter les enfants à mélanger chacun à leur tour dans le « bol du professeur ».

Jardiner

C’est l’idéal pour un petit cours de sciences, et pour permettre aux enfants de se barbouiller un peu! Il vous faudra quelques pots en plastique, de la terre, des graines et quelques cuillères ou pelles pour enfants. Vous pouvez essayer de faire pousser des haricots, qui germent rapidement en intérieur. L’un des enfants peut faire un trou dans la terre, et l’autre, planter la graine à l’intérieur. Alors que la plante pousse, les enfants peuvent l’arroser chacun à leur tour.

Dans le bac à sable

Il existe de multiples occasions de partager et de coopérer lorsque l’on joue dans le bac à sable. Encouragez votre enfant à jouer dans le bac à sable et à partager les seaux, les pelles, les ballons et les petites voitures pour bâtir des châteaux, des routes et tout ce que leurs imaginations conjuguées peuvent créer!

Astuces pour les parents :

Étiquetez les jouets

Vous pouvez inculquer à votre enfant les concepts du « mien », du « tien » et du « nôtre » en montrant sans ambigüité ce qui lui appartient, ce qui appartient aux autres et ce qui est partagé. Vous pouvez tout simplement acheter une feuille d’autocollants identiques, et en coller un sur chacun des jouets de votre enfant. Nommez chaque jouet au fur et à mesure. Vous pouvez dire : « Ce camion appartient à Ishmael » ou « Le camion d’Ishmael ». Encouragez votre enfant à participer en plaçant les autocollants et en répétant ce que vous dites. Si votre enfant emporte des jouets chez un ami, à l’école ou à la crèche, les autocollants lui rappelleront lesquels il peut emporter chez lui et lesquels il doit laisser.

Si vous avez plus d’un enfant à la maison, vous pouvez établir une règle selon laquelle certains jouets peuvent être partagés par tous, mais d’autres appartiennent à un seul enfant. Dans l’espace de jeux, placez les jouets à partager tous ensemble sur plusieurs étagères. Placer les jouets de chaque enfant dans une boîte ou une corbeille portant son nom et sa photo. Placer les jouets de chaque enfant dans une boîte ou une corbeille portant son nom et sa photo. Par exemple, les jouets de Nina ont un autocollant rouge, et ceux de Freddy ont un autocollant jaune. L’enfant doit demander à son frère ou à sa sœur la permission d’utiliser un jouet qui ne lui appartient pas.

Guidance et estompage

La guidance et l’estompage sont deux importantes techniques pédagogiques auxquelles on peut (et devrait) faire appel pour les activités du quotidien (ex : ranger après avoir joué), l’apprentissage des aptitudes d’autonomie (ex : se brosser les dents) et des aptitudes sociales adéquates. On peut utiliser ces techniques aussi bien à la maison qu’en classe.

Que signifient ces termes?

Un guide est un signal ou un indice ayant pour but d’aider un enfant à adopter un comportement, une aptitude ou une étape d’aptitude souhaité. Les guides peuvent être aussi immuables que des panneaux Arrêt indiquant qu’il faut ralentir. Ils peuvent également s’estomper progressivement, comme par exemple lorsque l’on réduit l’intensité du soutien « main sur main » que l’on utilise pour montrer à un enfant comment se servir d’une paire de ciseaux. Le soutien « main sur main » consiste à placer votre main sur la main de votre enfant, et de mimer le comportement que vous souhaitez lui faire effectuer. LA GUIDANCE correspond à l’utilisation de « guides ».

À l’instar des béquilles qui soutiennent quelqu’un qui s’est cassé la cheville, les guides sont là uniquement pour soutenir votre enfant dans le développement de sa nouvelle aptitude. Un enfant rapidement sevré du soutien des guides pourra développer son aptitude et ne deviendra pas dépendant de sa béquille. Cela s’appelle l’ESTOMPAGE. Ce processus consiste à diminuer progressivement le besoin, l’intensité ou le niveau du guide. Dans le cas de l’aptitude « lacer ses chaussures » par exemple, vous pouvez toucher doucement le poignet de l’enfant pour l’encourager à tirer les boucles du lacet vers l’extérieur pour former un nœud (plutôt que de l’aider d’une manière plus intrusive, en plaçant par exemple vos mains sur les siennes).
Les guides (signaux ou aides) mis en œuvre pour aider un enfant à effectuer une aptitude (en partie ou dans sa totalité) sont classés des plus intenses et difficiles à estomper jusqu’aux plus faibles et faciles à estomper.

Le tableau suivant indique les différents niveaux et types de soutien ou guide pouvant être utilisés pour enseigner de nouvelles aptitudes.

1 (guidance majeure ou la plus intrusive) → 5 (guidance mineure ou la moins intrusive)

  1. Guidance physique complète – « main sur main »
  2. Guidance physique partielle – l’adulte touche le coude, le poignet ou encore l’épaule de l’enfant pour guider le mouvement
  3. Guidance imitative – l’adulte effectue lui-même l’action ou l’aptitude désirée et met à profit les aptitudes de mimétisme de l’enfant
  4. Guidance gestuelle – l’adulte désigne un objet du doigt, de la tête ou du regard pour donner un signal sur l’action désirée
  5. Guidance de position – l’adulte place l’enfant à l’endroit où ce dernier a appris les signaux de l’environnement guidant le comportement (par exemple, en le plaçant devant la porte des toilettes pour lui indiquer de les utiliser). OU BIEN il peut placer un objet ayant un lien avec l’aptitude bien en vue de l’enfant pour lui indiquer d’effectuer l’action (par exemple, lui apporter ses chaussures pour lui indiquer d’aller se changer dans son cubicule pour rentrer à la maison.)

Lors de l’enseignement d’une nouvelle aptitude, vous utiliserez LA GUIDANCE LA PLUS INTRUSIVE nécessaire pour assurer l’apprentissage des étapes de l’aptitude. Si l’aptitude est nouvelle pour l’enfant, il peut être nécessaire de lui apporter une guidance physique complète pour pouvoir accomplir la tâche. Si votre enfant peut effectuer une partie de la tâche, ou se sert d’une aptitude similaire, un guide visuel (comme par exemple une image de la prochaine étape) peut suffire pour enseigner l’étape. Un excès d’assistance peut parfois être un problème. Aussi, il est important de trouver le bon équilibre.

Comment faire vos premiers pas dans la méthode de la guidance et de l’estompage?

Il y a cinq étapes faciles à ne pas oublier :

  1. Définissez le comportement-cible (action, aptitude ou étapes partielles). L’ANALYSE DES TÂCHES permet de déterminer les étapes à enseigner pour effectuer une aptitude.
  2. Identifiez les guides qui conviennent. Passez en revue les étapes de l’analyse des tâches avec l’enfant et déterminez l’intensité de guidance maximale (signaux, aides) nécessaires pour accomplir chaque étape. Certaines étapes de l’aptitude peuvent nécessiter des niveaux de guidance différents. Les guides vont changer à mesure que votre enfant entame son apprentissage des étapes.
  3. Guidez, renforcez et estompez. La guidance du comportement peut être renforcée par les louanges ou toute autre récompense pour motiver l’apprentissage. Donnez du temps à votre enfant pour réagir. À moins d’utiliser un soutien direct « main sur main », après avoir fait appel à une guidance mineure (comme la guidance imitative), il est préférable d’attendre quelques secondes avant d’utiliser la prochaine guidance. L’attente sert à vérifier si la réaction tentée par l’enfant est correcte. Ainsi, vous saurez quel niveau de guidance utiliser. Lorsque l’enfant entame l’action désirée, commencez à atténuer la guidance en diminuant l’assistance « main sur main » et en donnant des signaux plus subtils, comme par exemple des gestes.
  4. Surveillez les résultats. C’est essentiel pour savoir si les progrès sont satisfaisants. Tenez un journal des guidances utilisées à chaque étape de l’analyse des tâches. Ainsi, vous n’utiliserez pas de guidance trop ou pas assez intrusive la prochaine fois que vous formerez l’enfant à cette aptitude.
  5. Revenez à une guidance plus forte si nécessaire. Il semble parfois qu’une étape a été correctement assimilée, et l’on découvre le jour suivant que l’enfant rencontre des difficultés. Dans ces moments-là, on peut faire appel à un niveau plus fort de guidance utilisé précédemment, jusqu’à ce que l’enfant démontre qu’il maîtrise de nouveau cette étape. N’oubliez pas de diminuer rapidement le niveau d’intensité des guidances dès que possible.

Il peut être nécessaire de s’exercer un petit moment pour utiliser ces techniques à son aise. Mais vous pourrez plus facilement aider tous les enfants à assimiler de nouvelles aptitudes si vous intégrez la guidance et l’estompage dans votre boîte à outils pédagogique au quotidien.

J’écoute les autres

Matériel à prévoir :

  • 2 marionnettes
  • crayons de couleur et papier pour le spectacle de marionnettes
  • théâtre de marionnettes (facultatif)
  • emploi du temps visuel indiquant le déroulement de cette séance
  • tableau des règles
  • radio ou lecteur de CD avec un CD de musique
  • crayons de couleur, feutres ou crayons à papier (un par enfant)
  • ciseaux (un par enfant, ou en quantité suffisante pour que les enfants puissent partager)
  • colle (un tube par enfant, ou en quantité suffisante pour que les enfants puissent partager)
  • feuilles d’activités artistiques pour l’activité « J’écoute les autres » (une par enfant)
  • feuilles de travail « Ce que j’ai fait dans le groupe d’aptitudes sociales » (une par enfant)
  • livres de l’histoire « J’écoute les autres » (un par enfant)

Déroulement :

  1. Passer en revue le déroulement de la session d’aujourd’hui en montrant l’emploi du temps visuel aux enfants.
    • Lors de la revue de l’emploi du temps, montrer du doigt et nommer les images dans l’ordre (ex : chanter la chanson du « bonjour » en premier, regarder le spectacle de marionnettes, etc.)
    • On peut retirer l’image de l’activité lorsque cette dernière est terminée. On peut fabriquer une poche au bas ou à la fin de l’emploi du temps pour y ranger les activités « terminées ».
    • Placer l’emploi du temps à un endroit visible et accessible, où l’on pourra le consulter facilement tout au long de la séance.

    Emploi du temps visuel en images

  2. Chaque séance débute par une chanson souhaitant la bienvenue à tous les enfants et professeurs du groupe. Voici quelques suggestions :
    • Chanter « Bonjour (prénom de l’enfant), bonjour (prénom de l’enfant), bonjour (prénom de l’enfant), je suis si heureux(se) que vous soyez venus aujourd’hui. » Chanter la chanson jusqu’à ce que tous les membres du groupe aient été salués. Encourager les enfants à faire coucou de la main et à chanter en chœur.
    • Si les enfants sont suffisamment âgés, fabriquer des cartes ou des étiquettes avec le nom de chaque enfant et de chaque enseignant. Brandir chaque carte en chantant la chanson de bienvenue ci-dessus. Après avoir chanté le nom de l’enfant, lui donner la carte portant son nom. Une fois la chanson terminée, demander aux enfants de placer leur carte derrière eux. Les enfants peuvent utiliser les cartes plus tard au cours de la séance, lorsqu’ils ont complété la feuille de travail.
    • On peut également se servir de la chanson de bienvenue que l’on chante habituellement dans votre classe.
  3. Un tableau des règles ou des comportements positifs peut se révéler utile pour fournir des descriptions claires et cohérentes des règles et des attentes de cette séance. Fixer les règles principales pour le bon déroulement de la séance et pour faciliter le bon apprentissage des enfants. Voici les règles de notre tableau d’exemple : lève la main pour demander la parole, une seule personne à la fois peut prendre la parole, écoute les autres, assieds-toi sur le tapis, range tes mains et tes pieds et amuse-toi bien!

    Passer les règles en revue durant chaque séance. Demander aux enfants de regarder les règles, montrez-les leur du doigt en les nommant. Placer le tableau des règles à un endroit visible et accessible, où l’on pourra le consulter facilement tout au long de la séance.

  4. Règle de la séance en groupe

  5. Le spectacle de marionnettes que vous allez interpréter va démontrer le concept ou l’aptitude de la séance. À cette étape, vous interpréterez le « script du comportement adéquat », qui met en scène les étapes nécessaires pour écouter les autres.

    Après le spectacle de marionnettes, discuter brièvement avec les enfants sur ce qu’ils viennent de voir. Voici quelques exemples de questions que l’on peut leur poser :

    • Qu’est-ce que Mona était en train de faire? (Elle était en train de faire un dessin.)
    • Lorsque Jérôme a interpellé Mona, a-t-elle continué à dessiner? (Non, elle s’est arrêtée de dessiner.)
    • Mona a-t-elle regardé Jérôme? (Oui, elle a regardé Jérôme.)
    • Mona a-t-elle parlé en même temps que Jérôme? (Non, elle a attendu que Jérôme ait fini de parler.)

    Script du spectacle de marionnettes : J’écoute les autres

  6. À cette étape, on peut présenter l’aptitude sociale de cette séance en exposant les étapes nécessaires pour écouter les autres. Consulter les « visuels étape par étape », et les montrer aux enfants.
    • Je dois arrêter ce que je suis en train de faire.
    • Je regarde la personne qui est en train de me parler.
    • Je me tais pour pouvoir écouter ce que dit l’autre personne.
    • J’attends que la personne ait fini de parler, en essayant de ne pas lui couper la parole.

    Nous recommandons de laisser ces visuels en vue afin que les enfants puissent les consulter pendant le spectacle de marionnettes qui va suivre. Par exemple, les placer par terre au centre du cercle bien en évidence pour tous les enfants.

  7. Étape par étape : J’écoute les autres

  8. Le second spectacle de marionnettes que vous allez interpréter suit un scénario où l’une des marionnettes ne respecte pas les étapes suggérées pour « écouter les autres ». À cette étape, vous interpréterez le « script du comportement inadéquat » pour écouter les autres.

    Après le spectacle de marionnettes, discuter brièvement avec les enfants sur ce qu’ils viennent de voir. Voici quelques exemples de questions que l’on peut poser aux enfants :

    • Qu’est-ce que Mona était en train de faire? (Elle était en train de faire un dessin.)
    • Lorsque Jérôme a interpellé Mona, est-ce qu’elle s’est arrêtée de dessiner? (Non, elle a continuer de dessiner.)
    • Mona a-t-elle regardé Jérôme? (Non, elle a baissé les yeux sur son dessin.)
    • Mona a-t-elle coupé la parole à Jérôme? (Oui, elle lui a coupé la parole et ne l’a pas laissé finir sa phrase.)
    • À votre avis, comment se sentait Jérôme?
  9. Cette histoire met vraiment l’accent sur les étapes et les réactions attendues lorsque l’on « écoute les autres ». Lire l’histoire aux enfants. Les informer qu’ils recevront un exemplaire de l’histoire à regarder plus tard et/ou à emporter à la maison.
  10. Livre : J’écoute les autres

  11. Le jeu en groupe est conçu pour aider les enfants à s’entraîner à interrompre ce qu’ils sont en train de faire, regarder leur camarade et se taire pendant que leur ami parle. Voici une suggestion de jeu en groupe :

    Jeu de la danse de la statue
    Choisir une musique à passer pour l’activité : on peut mettre la radio ou un CD de musique. Demander aux enfants de se lever et d’écouter attentivement la musique. Lorsque l’on entend la musique, les enfants peuvent danser comme il leur plaît. Lorsque la musique s’arrête, ils doivent s’immobiliser et ne plus faire un geste. Ne pas oublier de couper la musique toutes les minutes environ.

  12. FACULTATIF : L’activité artistique met l’accent sur l’ordre des étapes nécessaires pour écouter les autres. Cette activité peut être incluse dans la séance, ou mise en place un autre jour comme activité de suivi.

    Consulter les feuilles d’activités artistiques.

  13. Activité artistique : J’écoute les autres

  14. Distribuer à chaque enfant les feuilles de travail « Ce que j’ai fait dans le groupe des aptitudes sociales », ainsi qu’un feutre, un crayon de couleur ou un crayon à papier. Une fois le matériel distribué aux enfants, passer en revue la feuille de travail et indiquer ce que l’on doit remplir dans chaque section.

    Par exemple,

    a) Montrer du doigt l’encadré du titre et le lire aux enfants.

    b) Demander aux enfants d’écrire leur nom dans cet espace (montrer la ligne en haut de la feuille).

    c) Passer en revue les images de la section « activités en groupe » en montrant et nommant chaque image. Demander aux enfants d’entourer les activités de cette séance.

    d) Dans cet encadré, demander aux enfants d’écrire le nom d’au moins un autre enfant avec qui ils ont joué ou interagi durant la séance.

    e) Demander aux enfants de décrire ce qu’ils ont ressenti durant la séance de groupe d’aujourd’hui.

    * Si l’on utilise des cartes ou des étiquettes avec les noms des enfants, demander aux enfants de les placer par terre devant eux. Ces cartes peuvent aider les enfants à remplir leur feuille de travail en écrivant leur propre nom, ainsi que le nom du ou des ami(s) avec qui ils ont joué durant la séance.

    Une fois les feuilles de travail remplies, ramasser les crayons et demander aux enfants de placer les feuilles de travail devant eux. Dire aux enfants qu’ils peuvent emporter leur feuille de travail à la maison pour la montrer à leur famille et à leurs amis.

  15. Feuille de travail : J’écoute les autres

  16. Distribuer un livre « J’écoute les autres » à chaque enfant. Dire aux enfants qu’ils peuvent emporter l’histoire à la maison pour la lire à leur(s) parent(s), à leur famille et à leurs amis.

    Un exemplaire de l’histoire peut être inclus dans la bibliothèque de votre classe.

  17. Chanter une chanson d’au-revoir pour conclure la séance d’aptitudes sociales.
    • Chanter « Au revoir (prénom de l’enfant), au revoir (prénom de l’enfant), au revoir (prénom de l’enfant), je suis si heureux(se) que vous soyez venus aujourd’hui. » Chanter la chanson jusqu’à ce que tous les membres du groupe aient été salués. Encourager les enfants à faire coucou de la main et à chanter en chœur.

Utilisation de la « liste de contrôle des fonctions et moyens de communication ».

par Amy M. Wetherby, 1995

Les enfants qui ne sont pas encore très habitués à faire appel à la parole trouvent souvent d’autres manières de communiquer. Cette liste de contrôle vous aide à déterminer la manière et les moments où votre enfant communique. Chaque « fonction de communication (ou raison pour communiquer) peut s’exprimer à l’aide d’un certain nombre de « moyens de communication » (ou manières de communiquer), à travers des actions et des comportements.

Fonctions de communication (raisons de communiquer)

Les fonctions de communication (raisons de communiquer) sont classées parmi les catégories suivantes :

  • Les régulations comportementales : actions servant à obtenir ou à refuser quelque chose (ex : l’enfant demande un petit avion en le pointant du doigt)
  • Les interactions sociales : actions servant à attirer l’attention de quelqu’un d’autre (ex : l’enfant agite la main pour dire bonjour)
  • Attention conjointe : actions servant à attirer l’attention de quelqu’un d’autre pour partager une information (ex : l’enfant pointe du doigt un avion dans le ciel pour vous le montrer)

Moyens de communication (manières de communiquer)

Les moyens de communication (manières de communiquer) se classent en deux catégories : les moyens pré-verbaux et les moyens verbaux. Voici une courte description de chaque manière ou action énumérée dans la liste de contrôle.

Communication pré-verbale (manières de communiquer autres que la parole)

  • Manipulation physique – toucher, essayer de faire fonctionner un jouet
  • Donner – donner un objet à quelqu’un d’autre dans un but spécifique (ex : demander de l’aide pour faire fonctionner l’objet, ou exprimer un intérêt envers cet objet)
  • Pointer du doigt – pointer du doigt un objet dans un but spécifique
  • Montrer – montrer l’objet sans le donner
  • Déplacement du regard – regarder brièvement en direction d’un objet en signe d’intérêt
  • Proximité – se rapprocher d’un objet en signe d’intérêt ou s’en éloigner en signe de protestation
  • Hochement de tête/Signe de la tête – montrer son intérêt dans un objet en hochant la tête, ou protester en secouant la tête
  • Expression du visage – sourire, froncer les sourcils, etc.
  • Blessure auto-infligée – se frapper, se mordre
  • Agression – frapper, mordre, donner des coups de poing ou des coups de pied, griffer les autres
  • Accès de colère – hurler, se jeter à terre
  • Pleurs/gémissements – pour faire connaître ses besoins
  • Vocalise – tout son s’apparentant au langage sans être des mots complets
  • Autre – mots prononcés de manière approximative, comme par exemple « bu » pour « bulle »

Communication verbale (manières de communiquer avec des mots)

  • Écho immédiat – l’enfant répète ce qu’il a entendu juste après l’avoir entendu
  • Écho différé – l’enfant répète ce qu’il a entendu plus tôt dans la journée ou il y a quelques jours
  • Phrase créative en un mot – utilise un mot unique dans un but autre que l’imitation (ex : l’enfant peut prononcer le mot « lait » pour en demander, pour faire remarquer qu’il en voit ou qu’il en a, ou pour demander ce qu’il y a dans la tasse)
  • Phrase créative en plusieurs mots – utilise deux mots ou plus dans un but autre que l’imitation d’une phrase entendue

Utilisation de la liste de contrôle

Pour utiliser la liste de contrôle, il vous suffit de parcourir chaque fonction de communication et de cocher les moyens de communication qui s’appliquent. Par exemple, si votre enfant demande un objet en le pointant du doigt, en le regardant et en s’en rapprochant, vous cocherez alors les trois moyens de communication pré-verbale dans la rangée « Demande d’objet ».

Voici un exemple :

Une fois la liste de contrôle remplie, vous verrez quelles sont les manières que votre enfant emploie le plus souvent pour communiquer. Vous pouvez également remarquer des manières et des raisons de communication qui nécessitent plus de travail. Par exemple, l’enfant de la liste de contrôle ci-dessus communique par gestes (en pointant du doigt, en regardant et en se rapprochant) pour demander des objets. C’est pourquoi on pourrait lui donner pour objectif d’utiliser le hochement de tête ou la vocalise pour demander des objets. En ce qui concerne la communication de l’enfant, nous souhaitons tous en élargir aussi bien les manières que les raisons. N’oubliez pas, une fois que l’on a compris la manière dont l’enfant communique, il est plus facile d’envisager la prochaine étape à suivre.

Jeu du dé des émotions

Jouez avec votre enfant au « jeu du dé des émotions » pour l’aider à comprendre les émotions. Lancez le dé chacun à votre tour, et nommez l’émotion qui apparaît sur le dé. Vous pouvez aussi mimer les émotions tour à tour.

Instructions :

  • Découpez le gabarit du dé.
  • Pliez-le le long des lignes.
  • Scotchez-en les bords pour former un dé ou un cube.

J’invite un ami à jouer

Matériel à prévoir :

  • 2 marionnettes
  • 2 jeux pour le spectacle de marionnettes (ex : Puissance 4 ou Hungry, hungry hippos)
  • théâtre de marionnettes (facultatif)
  • emploi du temps visuel indiquant le déroulement de cette séance
  • tableau des règles
  • crayons de couleur, feutres ou crayons à papier (un par enfant)
  • ciseaux (un par enfant, ou en quantité suffisante pour que les enfants puissent partager)
  • colle (un tube par enfant, ou en quantité suffisante pour que les enfants puissent partager)
  • feuilles d’activités artistiques pour l’activité « J’invite un ami à jouer » (une par enfant)
  • feuilles de travail « Ce que j’ai fait dans le groupe d’aptitudes sociales » (une par enfant)
  • livres de l’histoire « J’invite un ami à jouer » (un par enfant)

Déroulement :

  1. Passer en revue le déroulement de la session d’aujourd’hui en montrant l’emploi du temps visuel aux enfants.
    • Lors de la revue de l’emploi du temps, montrer du doigt et nommer les images dans l’ordre (ex : chanter la chanson du « bonjour » en premier, regarder le spectacle de marionnettes, etc.)
    • On peut retirer l’image associée à l’activité lorsque cette dernière est terminée. On peut fabriquer une poche au bas ou à la fin de l’emploi du temps pour y ranger les activités « terminées ».
    • Placer l’emploi du temps à un endroit visible et accessible, où l’on pourra le consulter facilement tout au long de la séance.

    Emploi du temps visuel en images

  2. Chaque séance débute par une chanson souhaitant la bienvenue à tous les enfants et professeurs du groupe. Voici quelques suggestions :
    • Chanter « Bonjour (prénom de l’enfant), bonjour (prénom de l’enfant), bonjour (prénom de l’enfant), je suis si heureux(se) que vous soyez venus aujourd’hui. » Chanter la chanson jusqu’à ce que tous les membres du groupe aient été salués. Encourager les enfants à faire coucou de la main et à chanter en chœur.
    • Si les enfants sont suffisamment âgés, fabriquer des cartes ou des étiquettes avec le nom de chaque enfant et de chaque enseignant. Brandir chaque carte en chantant la chanson de bienvenue ci-dessus. Après avoir chanté le nom de l’enfant, lui donner la carte portant son nom. Une fois la chanson terminée, demander aux enfants de placer leur carte derrière eux. Les enfants peuvent utiliser les cartes plus tard au cours de la séance, lorsqu’ils ont complété la feuille de travail.
    • On peut également se servir de la chanson de bienvenue que l’on chante habituellement dans votre classe.
  3. Un tableau des règles ou des comportements positifs peut se révéler utile pour fournir des descriptions claires et cohérentes des règles et des attentes de cette séance. Fixer les règles principales pour le bon déroulement de la séance et pour faciliter le bon apprentissage des enfants. Voici les règles de notre tableau d’exemple : lève la main pour demander la parole, une seule personne à la fois peut prendre la parole, écoute les autres, assieds-toi sur le tapis, range tes mains et tes pieds et amuse-toi bien!

    Passer les règles en revue durant chaque séance. Demander aux enfants de regarder les règles, les montrer-les leur du doigt en les nommant. Placer le tableau des règles à un endroit visible et accessible, où l’on pourra le consulter facilement tout au long de la séance.

  4. Règles de la séance en groupe

  5. FACULTATIF : Passer en revue les aptitudes apprises lors de la séance précédente. Demander aux enfants s’ils se souviennent de ce qu’ils ont appris lors de la dernière séance d’aptitudes sociales. Peuvent-ils se rappeler des étapes parcourues?

    Par exemple, la dernière étape était « J’attire l’attention de quelqu’un », avec les étapes suivantes :

    • Je peux m’approcher de la personne.
    • Je peux l’appeler par son nom.
    • Je peux lui taper doucement sur l’épaule.
    • Ensuite, j’attends sa réponse.
  6. Le spectacle de marionnettes que vous allez interpréter va démontrer le concept ou l’aptitude de la séance. À cette étape, vous interpréterez le « script du comportement adéquat », qui met en scène les étapes nécessaires pour inviter un ami à jouer.

    Après le spectacle de marionnettes, discuter brièvement avec les enfants sur ce qu’ils viennent de voir. Voici quelques exemples de questions que l’on peut leur poser :

    • Quel jeu Mona a-t-elle choisi? (Elle a choisi le Puissance 4.)
    • De quelle manière Mona a-t-elle attiré l’attention de Jérôme? (Elle s’approche de lui, lui tape doucement sur l’épaule et l’appelle par son nom.)
    • Qu’a fait Jérôme ensuite? (Il s’arrête de colorier, regarde Mona et répond.)
    • Que demande Mona à Jérôme? (Elle lui demande de jouer.)
    • À votre avis, comment se sentait Mona?
    • À votre avis, comment se sentait Jérôme?

    Script du spectacle de marionnettes – J’invite un ami à jouer

  7. À cette étape, on peut présenter l’aptitude sociale de cette séance en exposant les étapes nécessaires pour inviter un ami à jouer. Consulter les « visuels étape par étape », et les montrer aux enfants.

    • D’abord, je choisis un jeu ou une activité.
    • Je m’approche de mon ami(e).
    • Je peux l’appeler par son nom.
    • Je peux lui taper doucement sur l’épaule.
    • J’invite mon ami(e) à venir jouer.

    Nous recommandons de laisser ces visuels en vue afin que les enfants puissent les consulter pendant le spectacle de marionnettes qui va suivre. Par exemple, les placer par terre au centre du cercle bien en évidence pour tous les enfants.

    Étape par étape : J’invite un ami à jouer

  8. Le second spectacle de marionnettes que vous allez interpréter suit un scénario où l’une des marionnettes ne respecte pas les étapes suggérées pour « inviter un ami à jouer ». À cette étape, vous interpréterez le « script du comportement inadéquat » pour inviter un ami à jouer.

    Après le spectacle de marionnettes, discuter brièvement avec les enfants sur ce qu’ils viennent de voir. Voici quelques exemples de questions que l’on peut poser aux enfants :

    • Quel jeu Mona a-t-elle choisi? (Elle a choisi le Puissance 4.)
    • De quelle manière Mona a-t-elle attiré l’attention de Jérôme? (Elle s’approche de lui et lui tire la main.)
    • Qu’a fait Jérôme ensuite? (Il essaie de se dégager de la poigne de Mona.)
    • Mona a-t-elle demandé à Jérôme de jouer? (Pas vraiment, elle lui a dit de jouer.)
    • À votre avis, comment se sentait Mona?
    • À votre avis, comment se sentait Jérôme?
  9. Cette histoire met vraiment l’accent sur les étapes et les réactions attendues lorsque l’on « invite un ami à jouer ». Lire l’histoire aux enfants. Les informer qu’ils recevront un exemplaire de l’histoire à regarder plus tard et/ou à emporter à la maison.
  10. Livre : J’invite un ami à jouer

  11. C’est l’occasion pour les enfants de mettre en pratique leur méthode pour inviter un ami à jouer à un jeu. Voici une sélection de jeux suggérés : Dentiste Crocodile, Honey Bee Tree, Hungry Hippos et Pic’Pirate.

    En fonction du nombre d’enfants dans le groupe et/ou le nombre de jeux disponibles, demander à quelques enfants de choisir un jeu, puis d’inviter un ou des ami(s) à jouer.

  12. FACULTATIF : L’activité artistique met l’accent sur l’ordre des étapes nécessaires pour inviter un ami à jouer. Cette activité peut être incluse dans la séance, ou mise en place un autre jour comme activité de suivi.

    Consulter les feuilles d’activités artistiques.

  13. Activité artistique : J’invite un ami à jouer

  14. Distribuer à chaque enfant les feuilles de travail « Ce que j’ai fait dans le groupe des aptitudes sociales », ainsi qu’un feutre, un crayon de couleur ou un crayon à papier. Une fois le matériel distribué aux enfants, passer en revue la feuille de travail et indiquer ce que l’on doit remplir dans chaque section.

    Par exemple,

    a) Montrer du doigt l’encadré du titre et le lire aux enfants.

    b) Demander aux enfants d’écrire leur nom dans cet espace (montrer la ligne en haut de la feuille).

    c) Passer en revue les images de la section « activités en groupe » en désignant et nommant chaque image. Demander aux enfants d’entourer les activités de cette séance.

    d) Dans cet encadré, demander aux enfants d’écrire le nom d’au moins un autre enfant avec qui ils ont joué ou interagi durant la séance.

    e) Demander aux enfants de décrire ce qu’ils ont ressenti durant la séance de groupe d’aujourd’hui.

    * Si l’on utilise des cartes ou des étiquettes avec les noms des enfants, demander aux enfants de les placer par terre devant eux. Ces cartes peuvent aider les enfants à remplir leur feuille de travail en écrivant leur propre nom, ainsi que le nom du ou des ami(s) avec qui ils ont joué durant la séance.

    Une fois les feuilles de travail remplies, ramasser les crayons et demander aux enfants de placer les feuilles de travail devant eux. Dire aux enfants qu’ils peuvent emporter leur feuille de travail à la maison pour la montrer à leur famille et à leurs amis.

    Feuille de travail : J’invite un ami à jouer

  15. Distribuer un livre « J’invite un ami à jouer » à chaque enfant. Dire aux enfants qu’ils peuvent emporter l’histoire à la maison pour la lire à leur(s) parent(s), à leur famille et à leurs amis.

    Un exemplaire de l’histoire peut être inclus dans la bibliothèque de votre classe.

  16. Chanter une chanson d’au-revoir pour conclure la séance d’aptitudes sociales.

    Chanter « Au revoir (prénom de l’enfant), au revoir (prénom de l’enfant), au revoir (prénom de l’enfant), je suis si heureux(se) que vous soyez venus aujourd’hui. » Chanter la chanson jusqu’à ce que tous les membres du groupe aient été salués. Encourager les enfants à faire coucou de la main et à chanter en chœur.

L’anxiété chez les jeunes enfants

Il est tout à fait naturel d’éprouver de l’anxiété lorsque l’on ne comprend pas ce à quoi s’attendre dans certaines situations ou contextes. En d’autres termes, nous pouvons être nombreux à éprouver de l’anxiété lorsque nous faisons face à des exigences environnementales et/ou circonstancielles incertaines.

Tous les enfants éprouvent de l’anxiété; c’est normal et on s’y attend. Par exemple, de nombreux enfants manifestent des signes de détresse lorsqu’on les laisse seuls, pour la première fois, à la crèche ou à la maternelle. Certains enfants peuvent également développer une peur du noir. Des enfants peuvent également ressentir de l’anxiété face à des changements dans la routine quotidienne. Une telle anxiété peut se révéler problématique lorsqu’elle entraîne une suspension des activités normales d’un enfant (fréquenter l’école, se faire des amis, ou encore dormir).

Soutien à l’enfant

Confier l’enfant à une garderie inconnue peut se révéler aussi éprouvant pour les parents que pour l’enfant. Toutefois, vous pouvez rendre cette transition des parents aux gardiens aussi agréable que possible en préparant cette étape avec soin, et en ayant conscience que des larmes et de l’anxiété sont normales au moment de la séparation q. La rapidité à laquelle l’enfant s’adapte dépend de plusieurs facteurs : l’âge et le stade de développement de l’enfant; ses expériences passées aux soins d’autres personnes; les compétences des nouveaux gardiens et un nouvel environnement organisé d’une manière appropriée; et la capacité des parents à préparer l’enfant et à se préparer eux-mêmes à la séparation. Voici quelques stratégies que vous pouvez soumettre aux parents avant l’arrivée de l’enfant en garderie, ou si l’enfant éprouve des difficultés lors de son arrivée au centre.

Comment les parents peuvent aider :

  • Soyez enthousiastes sur le changement qui s’annonce. Si vous faites preuve d’intérêt et de confiance, votre enfant fera de même.
  • Préparez-vous. Observez bien la manière dont votre enfant réagit lorsqu’il est confronté à la séparation. Si c’est possible, emmenez-le visiter son nouvel environnement. Présentez votre enfant à l’avance au nouvel enseignant ou professionnel de la petite enfance.
  • Si c’est possible, organisez une journée de jeux avec un autre enfant du programme (si possible un seul enfant) pour que votre enfant puisse repérer un visage familier à son arrivée.
  • Établissez des routines quotidiennes qui s’ajouteront aux habitudes permanentes. Invitez l’enfant à se joindre à la préparation de son sac à dos ou de ses vêtements. Et avancez l’heure de se mettre au lit plusieurs semaines à l’avance.
  • Expliquez-lui l’heure et l’endroit où vous passerez le chercher. Par exemple, vous pourriez dire à votre enfant : « Je serai là après le dîner et la sieste. Tu seras sûrement en train de jouer dehors. Je saurai où te trouver. » L’enfant a souvent peur de ne pas vous voir revenir, ou que vous ne puissiez pas le retrouver. Si c’est un autre membre de la famille ou un gardien qui doit venir chercher l’enfant, n’oubliez pas d’en avertir ce dernier.>
  • N’oubliez jamais de dire au revoir à votre enfant. Ne soyez pas tenté de sortir furtivement quand l’enfant a le dos tourné. L’enfant se sentira trahi et aura d’autant plus tendance à s’accrocher à vous plus tard. Mais tâchez de ne pas prolonger les adieux. Si l’enfant se met à pleurnicher ou s’accroche à vous, s’attarder rendra la séparation encore plus douloureuse.
  • Votre niveau de stress peut accentuer l’angoisse provoquée par la séparation. Si vous vous sentez angoissé(e) à propos de la garderie, ou coupable à l’idée d’y laisser votre enfant, ceci peut accentuer la détresse de l’enfant. Surtout, faites preuve de confiance envers la garderie que vous avez choisie. Et ne perdez pas de vue qu’un peu de temps loin de l’autre peut être aussi bénéfique pour vous que pour l’enfant.

Comment les éducateurs à la petite enfance peuvent aider :

  • Assurez-vous que les activités que vous choisissez sont adaptées au développement de l’enfant. L’enfant se sentira plus à l’aise dans son nouvel environnement s’il se plonge dans des activités passionnantes et stimulantes.
  • Apprenez à connaître l’enfant le plus rapidement possible. Les parents peuvent vous fournir des renseignements sur ce que l’enfant aime, n’aime pas, ou sur ses centres d’intérêt particuliers.
  • Soyez à l’écoute des suggestions des familles. Les parents peuvent faire des propositions spécifiques qui se sont révélées utiles pour leur enfant. Ne l’oubliez pas : personne ne connaît mieux l’enfant que ses parents.
  • Faites faire à l’enfant le tour de la garderie, et présentez-lui les autres adultes de la garderie.
  • Mettez en place un rituel d’au-revoir avec la famille. Les rituels sont rassurants, en particulier lors des moments difficiles. Aidez les parents à mettre au point un petit cérémonial d’au-revoir, comme par exemple un coucou par la fenêtre ou un câlin. Vous pouvez également demander au parent qui est la personne qui viendra chercher l’enfant, ou encore à quelle heure. Vous pourrez ainsi rassurer l’enfant et lui dire que ses parents seront de retour.

Il se peut parfois que l’anxiété ne provienne pas uniquement de la séparation. Envisagez d’autres sources de stress possibles dans la vie de l’enfant. Si un enfant reste inconsolable plus de deux semaines dans sa nouvelle garderie ou autre environnement, ou s’il refuse de manger, ne dort plus correctement, refuse d’interagir avec les autres, et si son comportement se modifie continuellement, il est nécessaire d’en parler avec la famille de l’enfant, et d’envisager de faire appel à un professionnel.

Tout comme les adultes, les enfants ont besoin de temps pour s’adapter à des personnes et des situations nouvelles. L’expérience peut faciliter quelque peu la transition, mais elle n’ôte pas tout le stress du changement. Si les parents et les puériculteurs font preuve de patience et de compréhension, cela aidera l’enfant à appréhender de nouvelles situations en toute confiance, ce qui lui sera fort utile pour parvenir à faire face au changement tout au long de sa vie.

Stratégies générales pour faire face à l’anxiété

L’adaptation à un changement brusque ou inattendu, ou encore la perspective d’une activité désagréable peut constituer un vrai défi pour certains enfants ayant des besoins spéciaux. Voici quelques stratégies à garder à l’esprit :

  • Efforcez-vous de ralentir les activités lorsque vous observez des signes de stress dans le comportement d’un enfant. Laissez chaque enfant faire les choses à son propre rythme.
  • Donnez à l’enfant des conseils pour se calmer, comme par exemple respirer profondément, penser à un endroit tranquille, ou encore compter jusqu’à dix.
  • Prévoyez de longues périodes de jeu. Avertissez les enfants lors des transitions ou des changements dans l’emploi du temps de la garderie. Par exemple, donnez un signal visuel (par exemple, éteindre les lumières) pour indiquer un changement prochain, et dites : « Encore deux minutes et ce sera l’heure du cercle ».
  • Donnez un jouet spécial à l’enfant pour le réconforter, ou permettez-lui d’en apporter un de chez lui.
  • Apprenez à l’enfant à identifier les situations ou les évènements facteurs de stress, et comment faire face à ses angoisses.
  • Servez-vous d’aides visuelles pour décrire les évènements à venir, ou faites appel à des stratégies dont un enfant peut se servir pour gérer son angoisse (comme par exemple des livres d’histoires, des récits sociaux personnalisés à l’enfant, ou un emploi du temps quotidien).

Prenons un exemple :

Jaspal est une petite fille atteinte d’autisme. Elle se cache toujours derrière l’étagère du matériel artistique avant d’aller à la salle de sport. Dans la salle de sport, Jaspal ne participe pas aux activités et se précipite constamment vers la porte, ou alors elle se bouche les oreilles. Après l’avoir observée et rassemblé quelques informations supplémentaires, ses professeurs pensent qu’elle essaie d’échapper au bruit assourdissant qui se répercute dans la salle de sport. C’est sans doute la raison pour laquelle Jaspal se cache ou commence à s’angoisser, et qu’elle cherche à éviter les séances de sport.

Dans ce cas de figure, nous pouvons aider Jaspal à identifier les éléments du cours de sport qui la rendent anxieuse. Nous pouvons également écrire un récit social à l’aide de symboles picturaux décrivant la situation, et ce que Jaspal peut faire dans cette situation. Nous pouvons lire le récit tous les jours et interpréter le scénario pour lui donner l’occasion de s’exercer et de se souvenir de ce qu’il faut faire lorsqu’il est l’heure de faire du sport. Voici à quoi peut ressembler le récit :

Je m’appelle Jaspal.
Notre classe va jouer à la salle de sport presque tous les jours.
Quand on doit se mettre en rang pour aller à la salle de sport, je respire profondément.
Parfois, les enfants crient en jouant dans la salle et ça devient très bruyant. Tout va bien.
Mon professeur essaie de m’avertir lorsqu’il va y avoir une activité bruyante.
Lorsque j’entends des bruits trop forts, je peux me boucher les oreilles ou demander à sortir de la salle de sport.

Lorsque l’on aide un enfant à réagir positivement aux évènements angoissants, on pose les bases pour un développement émotif et social sain. Les parents et les professionnels de la petite enfance jouent un rôle égal pour donner à l’enfant un sentiment de sécurité. Si vous craignez qu’un enfant éprouve des problèmes liés à l’angoisse, vous devriez en discuter avec sa famille. Il est recommandé de consulter un pédopsychiatre ou un autre professionnel qualifié de la santé mentale. Les problèmes d’anxiété grave chez les enfants peuvent être soignés.

Glossaire

Anxiété – état de malaise, d’appréhension ou d’inquiétude à propos de ce qui pourrait se produire, ou préoccupation à propos d’un évènement futur possible.

Phobie – crainte incontrôlable, irrationnelle et constante d’un objet, d’une situation ou d’une activité spécifique.

Anxiété de séparation – lorsqu’un enfant ou un tout-petit s’inquiète d’être éloigné de son gardien principal.
Cela peut se produire chez les nourrissons dès 7 mois, mais l’anxiété de séparation atteint en général son point culminant entre un an et 18 mois.

Stress – réponse physiologique du corps face à des situations de vie aussi bien heureuses que malheureuses.

Références

Illinois Early Learning Project (projet sur l’apprentissage précoce de l’Illinois).

Please don’t go: Separation Anxiety and Children (S’il te plaît, ne t’en va pas : l’anxiété de séparation et les enfants).

Fiche de conseils disponible sur www.illinoisearlylearning.org

Enfance et Famille Canada.

Faire face à l’anxiété de séparation.

Feuille-ressource n° 41. Disponible sur www.cfc-efc.ca

Beidel, Deborah C. (2005). Désordres de l’anxiété enfantine : Guide et traitement. Routledge.

Centre Groden – https://grodennetwork.org/

Maîtrise de la colère : Séance 6

  1. Chanson de bienvenue
  2. Discussion sur les différentes manières de se disputer ou de se chamailler
  3. Spectacle de marionnettes – Bessie tient une petite voiture dans ses mains.
    Bumble s’approche de Bessie et s’exclame : Hé, c’est ma voiture, je l’ai eue en premier! Il essaie de prendre la voiture des mains de Bessie.

    Bessie : Non, c’est à moi! (elle tourne le dos à Bumble en s’agrippant à la voiture)

    Bumble frappe Bessie dans le dos et Bessie se met à hurler.

    Mme Panda s’approche des enfants et dit : Je vois que vous êtes en colère tous les deux. Respirez profondément. Chacun d’entre vous va pouvoir m’expliquer ce qui s’est passé. Bumble, voici la baguette de parole.

    Bumble : Elle avait ma petite voiture, alors j’ai essayé de la reprendre.

    Mme Panda: Étais-tu en train de jouer avec?

    Bumble : Oui, j’étais de retour après avoir récupéré quelques blocs pour construire ma maison.

    Mme Panda : Ainsi c’était toi qui avais la voiture mais tu l’as posée pour récupérer les blocs?

    Bumble : Oui

    Mme Panda : Bumble, donne la baguette à Bessie. (Il la lui donne)

    Bessie : Mais c’est moi qui avais la voiture!

    Mme Panda : Ainsi tu ne savais pas que Bumble jouait avec?

    Bessie : Non, je l’ai prise, c’est tout.

    Mme Panda : N’y a-t-il donc aucun moyen pour que vous puissiez vous amuser ensemble avec la voiture et les blocs?

    Bessie et Bumble : Je ne sais pas.

    Mme Panda : Pourquoi Bessie ne jouerait-elle pas avec la voiture pendant que Bumble construit une maison? Bessie, quand la maison sera terminée, tu pourras y conduire la voiture et construire quelque chose d’autre pendant que Bumble s’amuse avec la voiture.

    Bessie et Bumble : D’accord, on y va.

  4. Jeu de résolution de problèmes : Chacun à son tour, les enfants tirent une carte, la lisent devant le groupe entier, et le groupe lance des idées ensemble pour résoudre le problème énoncé sur la carte. Les problèmes sont classés en trois catégories : d’égal à égal, de l’enfant envers l’enseignant, de l’enfant envers le parent.
  5. Lecture du livre « Ask for Help and Work it Out » (Demande de l’aide et trouve la solution)
  6. Jeu des cerceaux musicaux : Disposer quelques cerceaux sur le sol. Demander aux enfants de danser autour des cerceaux, et lorsque la musique s’arrête, ils doivent mettre un pied à l’intérieur d’un cerceau. Le but du jeu est d’amener tout le monde à l’intérieur des cerceaux. On retire un cerceau à chaque tour. Personne n’est éliminé. Les enfants peuvent aider leurs amis à entrer dans un cerceau au fur et à mesure que le nombre des cerceaux diminue. En fonction de la taille du groupe, laisser un ou deux cerceaux pour que tout le monde puisse encore entrer dans un cerceau. À la fin, complimenter les enfants pour leur coopération.
  7. Lecture du livre « L’ABC de la colère »
  8. Chanson du Hourra

Maîtrise de la colère : Séance 5

  1. Chanson de bienvenue
  2. Discussion sur les différentes manières de se disputer ou de se chamailler
  3. Activités des points communs et des différences : Inscrire les intitulés « Points communs » et « Différences » sur un grand tableau. Montrer les images une à une aux enfants, et leur demander si celles-ci mettent l’accent sur ce que les gens ont en commun, ou sur leurs différences. Insister sur le fait qu’il existe davantage de points communs que de différences entre les gens.
  4. Spectacle de marionnettes – Bessie est en train de s’amuser dans l’espace des blocs
    Mme Panda fait clignoter l’éclairage de la classe et chante la chanson du rangement.

    Bessie continue de jouer.

    Mme Panda s’approche de Bessie et dit : Bessie, c’est l’heure de ranger.

    Bessie : Non, je ne veux pas!

    Mme Panda : C’est l’heure du cercle, à présent.

    Bessie se met à hurler et à jeter les blocs.

    Mme Panda : Bessie, je vois que tu es énervée. Je sais aussi que tu aimes bien jouer aux blocs.

    Bessie : Oui j’aime bien, et je n’ai pas envie de ranger.

    Mme Panda : On va compter jusqu’à cinq. 1, 2, 3, 4, 5. On aime tous s’amuser, mais il est du devoir de chacun de respecter les règles et de ranger pour qu’on puisse se rassembler en cercle. N’oublie pas, ce sont les règles qui assurent notre sécurité et éliminent l’imprévu. Viens, je vais t’aider.

    Bessie : D’accord.

  5. Facultatif : Lecture du livre « Following Rules » (Le respect des règles) de Cassie Mayer, 2008, éditions Heinemann Library (disponible chez Parentbooks).
  6. Posture assise tordue
  7. Rame dans ton bateau – Tous les participants se placent en cercle et posent les bras sur les épaules de leur voisin. Chanter la chanson habituelle en se balançant en chœur.
  8. Lecture du livre « The Reason for Rules » (Pourquoi les règles sont là)
  9. Chanson « On est uniques »
  10. Chanson d’au-revoir

Maîtrise de la colère : Séance 4

  1. Chanson de bienvenue – La même qu’aux séances précédentes
  2. Yoga de la glissoire – Appris lors de la séance 3
  3. Emploi du temps visuel (bienvenue, spectacle de marionnettes, jeu, histoire, activités apaisantes, chanson d’au-revoir)
  4. Spectacle de marionnettes
    Bumble : Je suis encore plus énervé!

    Mme Panda : Pourquoi donc? Qu’est-ce qui s’est passé?

    Bumble : D’abord, j’étais le dernier de la file pour rentrer. Et puis, Johnny m’a tapé alors que j’étais en train de jouer aux petites voitures.

    Mme Panda : J’imagine que tu étais déjà un petit peu énervé d’être le dernière de la file, et que ça ne s’est pas arrangé quand tu t’es fait taper. Tu as déjà vu une jauge à colère?

    Bumble : Non. C’est quoi?

    Mme Panda : Eh bien, c’est un petit peu comme une jauge de moteur, sauf que ça indique ton degré de colère. Si tout va bien, l’aiguille est dans le bleu, et lorsque tu es tellement énervé au point de le ressentir dans ton corps, l’aiguille passe dans le rouge.

    Chaque fois que tu te mets en colère, les muscles de ton corps se contractent, et tu te sens plutôt mal. Tu peux contracter et relâcher tes muscles pour te sentir mieux. On essaie ? Remonte les épaules au niveau des oreilles. Compte jusqu’à 3, et relâche. Maintenant, contracte le cou. Compte jusqu’à 3, et relâche. Chiffonne ton visage. Compte jusqu’à 3, et relâche. Comment te sens-tu à présent, Bumble?

    Bumble : Je me sens beaucoup mieux.

    Mme Panda : La prochaine fois que tu seras vraiment en colère, tu pourras peut-être essayer de détendre tes muscles de cette manière. Ça rendra les choses plus faciles si tout le reste va de travers.

  5. Jeu de bingo OK les grincheux ou jeu de dés pour les plus petits
  6. Lecture du livre « Put the Brakes on Your Anger » (Mets un frein à ta colère)
  7. Activité de déchirage et de comptage de papier
  8. Discussion sur la manière de prendre le contrôle de notre corps et de se calmer :
  9. Lecture du livre « Peaceful Piggy Yoga » (Le yoga du petit cochon paisible)
  10. Démonstration de quelques postures du livre (le cobra et le guerrier)
  11. Chanson d’au-revoir